Le terrorisme s�vit toujours dans la localit� “Laba” dans la commune de “Djebel Messa�d”, obligeant les citoyens de ces hameaux � fuir leurs biens, � savoir les terres agricoles, les puits dot�s de moteurs � pompe et leur cheptel bovin et ovin.
C’est une r�gion occup�e par plus de deux cents personnes, pour la majorit� des agriculteurs et �leveurs, quittant les lieux apr�s l’assaut fait par un groupe terroriste dans la nuit du 9 novembre dernier � 2h du matin, exigeant une somme d’argent �valu�e � 50.000 DA (cinq millions de centimes) � chaque fellah b�n�ficiaire de l’aide octroy�e par le FNDRA au profit des fellahs dans le cadre du d�veloppement agricole, selon le plaignant r�pondant aux initiales de C.M. venu � la Maison de la presse, ce samedi 25 d�cembre. Ne voyant aucune r�action des instances saisies par le biais de plusieurs requ�tes destin�es � M. le procureur de la R�publique de A�n El Melh et le commissaire de police de la ville de Bou- Sa�da, la premi�re requ�te envoy�e le lendemain de la visite des assaillants � savoir le 10.11 et la deuxi�me �tait envoy�e en date des 20 et 22 novembre 2004 que nous avons re�ues des copies. C.M. nous a d�clar� qu’il est venu voir la corporation des m�dias afin s’interpeller tous les responsables du secteur s�curitaire pour lui porter secours contre ces bandits extorqueurs de fonds par chantage, qui se font passer pour des collecteurs au profit d’une association de bienfaisance, se pr�sentent paradoxalement dans la localit� de “Laba” � deux heures du matin arm�s et en cagoul�s, voulant extorquer une ran�on de 5 millions de centimes � chaque fellah de la r�gion, c’�tait un groupe form� de quatre individus que le plaignant a reconnus, exigeant m�me de ne pas les d�noncer ni de d�poser plainte. Se montrant coop�ratif C. M. a annonc� qu’il �tait d’accord pour la remise de la somme demand�e mais pas pour cet instant-l�, � vrai dire ce n’�tait qu’un mobile en attendant une effisciente r�action des services de s�curit�, malheureusement le plaignant voyant que sa vie demeure en danger et l’on avoue qu’il est pr�t � c�der le pas devant ces menaces perp�tuelles. D’ailleurs, ces malfrats nous ont fait savoir que cette somme n’�tait qu’une taxe qu’il faut remettre au groupe dans la cit� de Sidi Slimane, un quartier situ� dans le sud de la ville de Bou-Sa�da � proximit� de la mosqu�e, ajoute la m�me personne qui a �t� contact�e plusieurs fois apr�s la premi�re visite par les m�mes personnes qui l’ont poursuivi jusqu’� sa nouvelle demeure � Bou-Sa�da, d’o� il implore tous les responsables � lui venir en aide et � ses voisins qui ont fui leurs biens et � combattre ces malfaiteurs qui s�vissent dans la r�gion.
A. Laidi

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