R�gions Est : NOUVELLES DE KHENCHELA
Double m�contentement des travailleurs de l’APC


Il est difficile par les temps qui courent d’�tre un fonctionnaire ou un travailleur affect� dans un service en relation directe avec le public ; les deux exemples suivants au niveau de l’APC de Khenchela retracent un peu ce genre de situation.

Avec le froid lancinant qui s�vit, des travailleurs sont transis au niveau des locaux des si�ges communaux. Sonelgaz a coup� l’�lectricit� et le gaz faute de payement de la facture. C’est une question qui revient � chaque fois. Il arrive qu’on trouve la parade en piratant sur un poteau de l’�clairage public qui passe � c�t�. D’autres travailleurs confirm�s qui s’occupent du ramassage des ordures m�nag�res, presque une cinquantaine, se sont regroup�s en contestation. Ils r�clament les moyens, entre autres les tenues de travail. Un travail de nuit, p�nible, tr�s mal r�mun�r�, effectu� au milieu des ordures diss�min�es �a et l�, qui donnent l’image dans certains quartiers d’une ville en voie de d�gradation continue. Une ruralisation forc�e. Pourtant l’argent arrive � flots (les responsables ne tombent jamais en panne d’essence car les carnets sont � profusion) sur fond de dilution des responsabilit�s entre le secr�taire g�n�ral et les �lus. La d�sorganisation, les conflits internes entre �lus occup�s � r�partir les projets et la position claire du receveur communal qui veille � la r�gularit� des op�rations financi�res, refusant d’avaliser certaines situations jug�es r�glementaires expliquent en partie cette d�cadence. Pourquoi alors s’offusquer d’une incapacit� � g�rer la ville lorsqu’on n’arrive m�me pas � g�rer ses propres services. Ainsi des gens se retrouvent subitement responsabilis�s pour g�rer toute une ville cens�e �tre la vitrine, � l’image du tissu routier ou ces milliers de rats, ma�tres des lieux. C’est cela “la bonne gouvernance”. Le koursi on n’en tire que les dividendes.

Les squatteurs out

Quatorze personnes, non retenues apr�s recours ont pr�f�r� se rendre justice pour eux-m�mes en squattant des logements non encore attribu�s et justifiant avoir eu recours � cette m�thode en raison de leur situation pr�caire. Le directeur g�n�ral de l’OPGI de Khenchela d�pose plainte. La justice apr�s examen de l’affaire, lui donne raison. Ainsi, les squatteurs sont somm�s de quitter les logements illico presto pour pouvoir installer ceux qui sont retenus d�finitivement. Il s’agit de 5 squatteurs � Bouhmama, 2 � Yabous et 7 � Taouzienet.

A. M.

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