R�gions Centre : CREATION DE MICRO-ENTREPRISES DANS LA WILAYA DE BOUMERDES
L’agriculture, la culture et l’artisanat : cr�neaux vierges


“L’assise d’une �conomie se constitue avec un tissu de micro-entreprises qui deviennent des PME et partant de l� cette �conomie se fortifie”, estime M. Bouaoud, directeur de l’antenne de l’Agence nationale de soutien � l’emploi de jeunes (ANSEJ) de la wilaya de Boumerd�s. Il ne manque pas d’encourager, par ailleurs, les jeunes de la wilaya � donner plus de maturit� � leurs projets et pers�v�rer dans les efforts pour faire aboutir leurs dossiers d’investissement.
Pour lui, les banques ont certes un caract�re commercial mais c’est aux demandeurs de pr�ts d’�chafauder une argumentation et, par cons�quent, convaincre les banquiers. “Les banques ont aujourd’hui une perception plus ouverte envers les jeunes investisseurs qui au demeurant ont d�sormais plus de facilit�s avec les nouvelles dispositions”, nous dit-il. Pour preuve, il nous annonce le montant global des cr�dits consentis, � fin 2003, par les �tablissements financiers aux jeunes cr�ateurs de micro-entreprises dans la wilaya de Boumerd�s : 1.600.000.000 de centimes pour financer les 1577 projets. Les apports personnels repr�sentent moins de 16 % (378.000.000 de centimes) des montages financiers. L’Etat a, quant � lui, particip�, par le biais de pr�ts non r�mun�r�s, consentis par l’ANSEJ de Boumerd�s, avec la somme de 420.000.000 de centimes. Au 30 novembre de l’ann�e en cours, 4 410 emplois directs ont �t� cr��s par 1715 micro-entreprises sur 8109 dossiers d�pos�s et qui peuvent g�n�rer, d’apr�s M. Bouaoud, 20 351 postes de travail directs et durables. Toutefois, 7088 dossiers ont re�u les attestations d’�ligibilit� dont certains ont �t� concr�tis�s, et d’autres attendent le financement. Au vu des statistiques, le transport (marchandises et voyageurs), ainsi que les services se taillent la part du lion, avec respectivement 740 et 420 projets d’investissement dans la r�gion. En d�pit de la vocation de la wilaya de Boumerd�s, ouvrant ainsi un grand nombre d’opportunit�s, l’agriculture n’a attir� que 137 investisseurs alors que l’on note l’absence de projets concernant l’environnement. “La transformation et le conditionnement des produits agricoles, notamment les viandes, les c�r�ales, les fruits et l�gumes, la collecte et le traitement du lait, les cha�nes d’emmagasinage sous le froid..., sont des fili�res sous-exploit�es”, regrette M. Bouaoud. En effet, le jumelage de la formule de cette agence avec celle du projet de proximit� de d�veloppement rural (PPDR) ouvre de larges perspectives de cr�ation d’activit�s aussi bien agricoles qu’artisanales. A cet effet, M. Djebbar, directeur des services agricoles de la wilaya de Boumerd�s ne cesse d’inciter, � chaque fois que l’occasion se pr�sente, les jeunes et les femmes ruraux � s’associer � ce projet cr�ateur d’emplois et de richesses, d’autant que, selon lui, les facilit�s et les avantages accord�s par son d�partement sont r�els. Un autre secteur, celui de la culture et de la communication en l’occurrence, offre des facilit�s de cr�ation de micro-entreprises. Une convention a �t� sign�e � cet effet, en avril 2004, entre l’ANSEJ de Boumerd�s et la direction de la culture de la m�mewilaya. Selon cet accord, la direction de la culture participera � la promotion des micro-entreprises qui se sp�cialiseront dans la restauration des sites et monuments historiques ; il y aurait fort � faire pour la r�habilitation de La Casbah de Dellys et autres vestiges que compte la wilaya, l’exploitation des salles de spectacles, la distribution de la presse et le m�tier des arts graphiques. “A chaque fois que les conditions le permettaient, nous passions nos commandes � ces entreprises leur consentant ainsi la possibilit� d’avoir un plan de charge au d�part”, nous d�clare M. Bekki, directeur de la culture de la wilaya de Boumerd�s. Une autre convention de communication et de maturation de projets lie l’ANSEJ de Boumerd�s � l'universit� de cette localit�. En tout �tat de cause, l’ANSEJ qui ouvre ses portes cinq jours par semaine au public et qui fournit, en plus des prestations habituelles, � savoir l’attestation d’�ligibilit�, l’�tude technico-commerciale du projet, et qui assure, en outre, le retrait des attestations aupr�s de la Casnos et de la CNAS, demeure constamment, � notre avis, � l’�coute des jeunes de la wilaya. “Pour peu que le postulant soit convaincu par son projet et persiste dans ses efforts, nous serons toujours � ses c�t�s”, conclut M. Bouaoud.
Abachi L.

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