Les agents de la Protection civile de Tizi-Ouzou, relevant de l’unit� principale et d’autres unit�s p�riph�riques, ont organis�, hier, une journ�e de protestation. R�pondant � l’appel de la section syndicale affili�e au SNAPAP, plus d’une cinquantaine de pompiers se sont rassembl�s dans l’enceinte de la direction de wilaya, sise � Oued-A�ssi.
S’ils mettent en avant “le blocage ou le gel” par la direction, des proc�s-verbaux de la commission des œuvres sociales, retardant ainsi, de leur avis, l’octroi des prestations dues aux travailleurs, les protestataires semblent davantage pr�occup�s par “la non-reconnaissance” de leur syndicat, le SNAPAP, en tant que partenaire social. De fait, ils consid�rent comme une forme de “hogra”, un abus d’autorit� la d�cision prise par la direction de proc�der � la fermeture du local affect� � la section syndicale. De m�me, pour la notification faite � son secr�taire g�n�ral de rejoindre son poste de travail. Des repr�sentants des travailleurs vont jusqu’� soup�onner le directeur d’avoir des pr�f�rences syndicales. Une accusation et d’autres rejet�es en bloc par le directeur de wilaya. Il rejette le bien-fond� des revendications qui ne sont motiv�es que par le souci d’agiter le syndicat et “de faire bouger les agents”. “Je n’ai fait qu’appliquer les directives de la direction g�n�rale de la Protection civile dont la note transmise � l’ensemble des directions de wilaya du pays insiste sur la non-repr�sentativit� syndicale du SNAPAP � l’�chelle nationale”. Refusant, selon lui, de g�rer un conflit syndical avec la section locale du SNAPAP qui “a jusque-l� activ� en toute libert�”, le directeur de wilaya de la Protection civile d�clare que le probl�me ne se pose pas � son niveau. “Je n’ai fait qu’appliquer des directives, je n’ai aucun diff�rend avec le syndicat”. Idem pour les d�lib�rations de la commission des œuvres sociales : “Il n’y a ni gel, ni blocage. Il s’agit seulement de prendre le temps qu’il faut pour la v�rification de leur conformit� aux proc�dures l�gales de gestion.”
S. A. M.

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