Actualit�s : D�VELOPPEMENT DES �NERGIES RENOUVELABLES
L’appui des partenaires �trangers


La ratification par l’Alg�rie du protocole de Kyoto n’est pas encore formalis�e, selon M. Tewfik Hasni, P-G de New Energy Algeria (NEAL), une soci�t� cr��e par Sonatrach, Sonelgaz et la SIM pour la r�alisation de projets mettant en œuvre les �nergies renouvelables. Toutefois, cela ne semble pas constituer, selon le P-G de NEAL qui intervenait hier au Centre de presse d’ El- Moudjahid, un facteur bloquant pour les discussions engag�es entre cette soci�t� et des partenaires �trangers.
Dans cet ordre d’id�es, M. Hasni a pr�cis� qu’un d�cret ex�cutif devrait d�finir prochainement les modalit�s d’application en mati�re de certificats verts. Relevant l’int�r�t �tranger pour l’achat des droits d’�mission de gaz carbonique C02 en Alg�rie, M. Hasni a indiqu� qu’un contrat sera prochainement sign� en ce sens entre NEAL et la firme allemande GTZ. Celle-ci pourrait, de ce fait, apporter son appui financier � la r�alisation � Tindouf du projet d’une �ferme �olienne� de production de l’�nergie �lectrique par l’installation d’une dizaine d’�oliennes d’une capacit� globale de 10 m�gawatts. Un projet dont le montant d’investissement a �t� estim� entre 10 et 13 millions d’euros et pour lequel un avis d’offres devrait �tre lanc� au cours du premier semestre 2005. Par ailleurs, le P-G de NEAL a indiqu� que sa compagnie avait lanc� durant l’ann�e en cours un avis � expression d’int�r�t pour un projet d’une centrale hybride de cycle combin� solaire- gaz. Une centrale d’une capacit� de l’ordre de 150 m�gawatts et qui serait r�alis�e � Hassi R’mel sur un site mitoyen � la centrale existante de Tilghemt de Sonelgaz. Un projet au co�t d’investissement �valu� � 150 millions de dollars et pour lequel l’avis d’appel d’offres sera lanc� fin janvier prochain, ainsi que l’ouverture des plis et l’attribution du contrat en Built Own Operate (B.O.O). Un investissement qui serait apport� par des contributions de la KFW allemande en pr�t � taux pr�f�rentiel ainsi de la Banque europ�enne d’investissement (BEI) et la Banque mondiale, la BEA syndiquant avec la BEI la part en dinars. En outre, les participations au capital verraient un partenariat BEA-NEAL pour assurer le tiers du capital, sinon le reste serait assur� par l’investisseur �tranger � 51% minimum et la BEI par un pr�t participatif (quasi equity). A rappeler que l’appel � expression d’int�r�t lanc� a permis de recueillir la manifestation de pr�s de 10 entreprises dont CME et General Electric (USA), ACS Cobra (Espagne), Lavallin (Canada), Siemens et Solar Millenium (Allemagne), Mitsui-JGC (Japon), Alstom (France), Black & Veatch (Grande- Bretagne) et BRC (Alg�rie). Ce projet, dont les travaux de r�alisation devraient d�buter en septembre 2005 pour s’achever en septembre 2007, permettra le recrutement de 700 personnes pour le chantier et de 20 personnes pour l’exploitation. En fait, la ma�trise � terme de cette technologie permettra de r�duire les co�ts et de faire du solaire la source compl�mentaire aux hydrocarbures pour les g�n�rations futures ainsi que pour l’exportation de l’�lectricit�. En termes de financement des projets actuels, le P-G de NEAL qui a fait �tat de la cr�ation d’une soci�t� de capital risque a insist� sur la s�curisation financi�re que garantit, selon lui, le choix des technologies appropri�es et la garantie apport�e par l’investisseur. Mais aussi sur l’approche volontariste, le march� �tant appel� � s’impliquer dans le d�veloppement de ce type d’�nergies tr�s comp�titives et dont l’utilisation s’imposera durant les quinze ou vingt prochaines ann�es, et le recours � une approche pragmatique et cibl�e en termes de formation et de recherche appliqu�e. Cela en mettant en relief le fait que l’Alg�rie est tenue de d�velopper ce type d’�nergie et de le diversifier gr�ce � ses avantages comparatifs. Puisque un dixi�me du territoire saharien alg�rien permet d’alimenter l’Europe enti�re en �nergie solaire et les performances d’un �quipement en Alg�rie �tant deux fois plus importantes qu’en Europe. Cela m�me si le potentiel en �nergie �olienne, sans aucun impact sur l’environnement et rentable, est limit� � la r�gion sud-est du pays. Evoquant les perspectives aux horizons 2020 et 2050, en termes de d�veloppement des �nergies renouvelables et de satisfaction des besoins en �nergie, le P-G de NEAL a indiqu� que le p�trole en tant qu’�nergie fossile repr�sente actuellement 3,7 milliards de TEP (tonnes �quivalents p�trole) par rapport aux �nergies renouvelables qui repr�sentent 0,5 milliard de TEP. Une proportion amen�e � changer en 2050 puisque le p�trole devrait baisser � 3,5 milliards de TEP et les �nergies renouvelables � 3 milliards de TEP.
Ch�rif Bennaceur

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