Actualit�s : SYNDICAT DU GROUPE DES PRODUITS ROUGES DU CENTRE
“Non au bradage de nos unit�s”


C’est en pr�sence d’un d�put� du parti de Louiza Hanoune et des membres de la F�d�ration nationale que la section syndicale du Groupe des produits rouges du Centre a organis� un important rassemblement auquel ont pris part pr�s de cinq cents personnes d�pendant des 16 unit�s que g�re le groupe.
Mohamed Djadi - Alger (Le Soir) - En effet, c’est sous le slogan, �Privatisation=bradage des secteurs publics� que s’est tenu ce conclave hier � l’unit� centrale de l’EPRC d’El-Achour. Les travailleurs, qui se sont rassembl�s autour de leurs repr�sentants syndicaux, estiment que leur d�marche se justifie par les agissements de la SGP-IPRS qui continue � inviter des acqu�reurs � visiter nos unit�s pour leur rachat. �En marge du 2e congr�s de la F�d�ration nationale des mat�riaux de construction, bois et li�ges, le fr�re Sidi Sa�d, dans son discours, a confirm� sa volont� d’agir aupr�s des pouvoirs publics pour pr�server le secteur public, c'est-�-dire son maintien ou � d�faut de c�der les unit�s de production au profit des salari�s. La sant� financi�re de notre entreprise entre dans ce cadre. Si le sch�ma organisationnel actuel (filialisation de l’entreprise) qui est un mauvais choix, est remis en question, l’entreprise par le biais du concours financier des pouvoirs publics permet � l’entreprise de produire plus, de cr�er davantage d’emplois�, avaient d�clar� les syndicalistes hier devant la foule. Dans le m�me contexte, ils affirment que “le r�sultat d’exploitation d�gag� par le groupe EPRC au titre de l’exercice 2003 est nettement sup�rieur � celui r�alis� en 2002. Les agr�gats financiers d�montrent que l’entreprise est fiable, en mati�re de production, d’emplois et de participation aux caisses de l’Etat (fiscalit�, assurances)�. A cet effet, comme les exercices ant�rieurs (depuis la filiation et la transformation des usines en EURL), les filiales b�n�ficiaires sont soumises individuellement � l’imposition de l’IBS malgr� les d�ficits d�clar�s par les autres filiales. L’embl�me national sur les �paules, Ben Bakou Abdelkader, le secr�taire g�n�ral du groupe, n’est pas all� par trente-six chemins pour affirmer : �Nous ne c�derons pas au bradage de nos unit�s. Finie la vente aux amis. Nous avons toujours pay� nos imp�ts contrairement aux d�clarations entendues par-ci, par-l�. Ils ont m�me tent� d’induire en erreur l’opinion publique en d�clarant que nous, travailleurs, n’avons pas �t� pay�s depuis sept mois�, indiquera-t-il. En somme, le groupe a r�alis� un chiffre d’affaires de 89% des objectifs arr�t�s. La situation du groupe � fin novembre 2004 se caract�rise par les principales r�alisations � savoir : la production de 718 661 tonnes sur une pr�vision de l’ordre de 753 469 tonnes soit un taux de r�alisation de 95%. Enfin, pour ce qui est des mesures envisag�es par les 2254 travailleurs repr�sentant 16 unit�s de production, elles se r�sument � trois cat�gories : la premi�re est constitu�e d’usines dont l’activit� est gel�e, celles-ci doivent �marger au budget de l’Etat ou �tre transf�r�es � un organe dont le statut s’apparenterait � une EPIC. La seconde cat�gorie est repr�sent�e par des usines dont le d�s�quilibre est caract�ris� par sa nature chronique. Ces entit�s avec une technologie d�su�te et un sureffectif permanent ne peuvent dans les conditions de march� et de comp�titivit� actuelles assurer leur �quilibre, leur retrait total s’impose. Le co�t de ce travail doit �tre pris en charge par l’Etat. Alors que la troisi�me cat�gorie d’usines est compos�e d’entit�s qui rec�lent des possibilit�s de maintien et de d�veloppement. Elles disposent de facteurs qui constituent leur atout et force � m�me de leur permettre de faire face � la menace de la concurrence. Les actions d’assainissement du secteur par le retrait total des usines et entit�s � d�s�quilibre chronique, de r�vision organisationnelle envisag�e et de remise � niveau technique des usines, s’inscrivent dans la perspective d’un retrait total du capital � moyen terme afin d’assurer une transition � moindre co�t vers un syst�me de libre entreprise. La r�habilitation du secteur constitue un facteur de succ�s de la concr�tisation de la r�forme �conomique en cours.
M. D.

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