Actualit�s : LUTTE ANTIACRIDIENNE
Bref r�pit en attendant le retour des essaims


A la faveur des conditions climatiques d�favorables, la progression du criquet p�lerin est momentan�ment stopp�e. Le p�ril n’est cependant pas totalement circonscrit. Le danger vient toujours de la Mauritanie, mais la r�gion du Sahara Occidental reste la “grande inconnue” pour l’heure. Les responsables de la cellule de crise avouent que la lutte anti-acridienne n’est pas prise en charge.
Deux hypoth�ses sont alors possibles : si les conditions restent toujours favorables pour la reproduction du criquet en Mauritanie, les essaims y resteront alors que dans le cas contraire, il y a de tr�s fortes chances de voir l’Alg�rie infest�e de nouveau. Lors du traditionnel point de presse anim� par M Chelghoum, pr�sident de la cellule de crise a expliqu� qu’en d�pit du r�pit relatif, la lutte anti-acridienne se poursuit au m�me rythme. La vigilance des agents est toujours la m�me puisqu’ils mettent � profit cette p�riode pour prospecter aussi bien chez le voisin mauritanien qu’en Alg�rie. Les territoires � risque seront totalement ratiss�s gr�ce au concours du satellite Alsat1 qui fournit d�j� des images pr�cises de ces zones � surveiller. Ainsi, le triangle Ouargla-Gharda�a- Souf et le plateau de Tadamait dans le Sahara central sont sous tr�s haute surveillance. La coop�ration avec la Mauritanie se poursuit : 9 �quipes de prospection, un avion, 70 unit�s d’intervention avec un total de 250 cadres sont mobilis�s sur le territoire malien afin que la lutte se fasse en amont. Une mobilisation qui semble porter ses fruits � en juger par les chiffres communiqu�s hier : la surface infest�e et trait�e est ainsi pass�e sous la barre des 10 000 hectares par jour tandis que les wilayas les plus touch�es sont pass�es de 18 � 5. Les wilayas d‘El-Oued, de Gharda�a, d’El-Bayadh, d’Adrar et de Ouargla sont celles qui feront face au p�ril acridien dans les mois � venir. Les couloirs d’infiltration restent ceux des fronti�res sud au premier rang, suivis de ceux de l’Ouest et de l’Est. Depuis le d�but des op�rations de lutte, la somme de 8 milliards de dinars a �t� consomm�e, mais aucune projection n’a pu �tre faite vu que la lutte contre les essaims n’est pas pr�s de sa fin. En d�pit de l’appel d’Alger, peu d’organismes internationaux ont r�agi pour venir en aide aux pays du Maghreb et du Sahel. La FAO avait estim� qu’une attention particuli�re est actuellement accord�e par la FAO � l'appui qu'il convient d'apporter au nord-ouest de l'Afrique et au nord du Sahel au cours de la p�riode hiver-printemps. L'objectif consiste, d'une part, � limiter les d�g�ts aux cultures dans les pays du Maghreb et, d'autre part, � r�duire le nombre des essaims qui se formera dans les aires de reproduction printani�re de ces m�mes pays, essaims qui pourraient menacer de nouveau le Sahel. Il convient de ne m�nager aucun effort aujourd'hui afin d'�tre fin pr�t en cas d'�ventuelle r�infestation en Afrique de l'Ouest l'�t� prochain” des d�clarations qui sont souvent rest�es au stade de vœu pieux. L’aide financi�re tarde toujours � venir : sur les 192 millions n�cessaires, seuls 56 ont pu �tre mobilis�s…
N. I.

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