R�gions Est : BORDJ-BOU-ARRERIDJ/BOUMERGUED
Les d�chets des dialyses �chappent au contr�le de la d�charge publique


Conjugu�e � l’h�catombe engendr�e par la texture fibreuse de l’amiante qui n’en finit point de “contaminer” l’atmosph�re d’une ville jadis r�put�e pour sa propret� au point de constituer l’air b�ni des asthmatiques, la d�charge publique de Zgardou, bizarrement inconnue chez bon nombre de responsables locaux, connue chez d’autre sous le nom de d�charge de Boumergued, s’�tend sur environ 4 km de chemin sinueux dont une partie situ�e dans la commune de Sidi M’barek, soit sur une surface d’environ 40 hectares, bord�e de part et d’autre de dunes de d�chets.

Les riverains dispers�s �� et l�, parfois � 300 m � peine des odeurs naus�abondes de l’“ogre fumant”, ont peur de subir � vie un tel ch�timent, d’autres pr�f�rent confier qu’ils auraient attaqu� la mairie pour usage ill�gal de propri�t� priv�e, propos que le maire aurait reconnus, selon un membre de l’APC. Le directeur de l’environnement, lui, affirme que sa direction serait propri�taire de 13 hectares, r�cemment vendus par leurs propri�taires. Cependant, le dossier qui semble inqui�ter sinon pr�occuper � l’heure actuelle les autorit�s locales est celui des rejets de dialyse, notamment les reins artificiels susceptibles � tout moment de contaminer les bambins qui prospectent le coin sans aucune mesure de protection en qu�te de plastique recyclable servant de mati�re premi�re � l’industriel du patelin — deux meurtres dont l’un d’un pauvre fonctionnaire en mission � Zgardou et l’autre en rapport avec la fameuse qu�te du plastique gain-pain ont eu lieu dans le coin ou � quelques centaines de m�tres de l�. Des photos prises sur place ainsi que des t�moignages des voisins de la grande poubelle � ciel ouvert peuvent pointer du doigt les cliniques priv�es de dialyse lesquelles pr�f�rent visiblement br�ler leurs ordures � l’essence, une op�ration gratuite qui leur �pargne les frais de l’incin�rateur de l’h�pital. Une source de l’APC d�cline la responsabilit� du DSP lequel ne serait pas au courant du d�versement clandestin. La direction de l’environnement, soucieuse de la question, avait d�l�gu� une commission de trois personnes dont un membre de l’APC d’El Anasser ! Une commission qui n’a d�bouch� sur aucune anomalie ; normal, puisque la d�charge est sise � Boumergued et non � El-Anasser. En attendant qu’une “fetoua” soit promulgu�e pour d�noncer les responsables de l’empoisonnement de la ville et v�rifier si l’incin�rateur de l’h�pital �tait en panne pendant quelques mois, nous prions Dieu pour que les coupables soient punis.
Les corps communs r�clament leurs “droits”
Dans une campagne de sensibilisation, le secr�taire g�n�ral du syndicat d’entreprise charg� des corps communs, accompagn� d’une commission, a racl� la perspective de dix communes afin de pr�parer une v�ritable offensive face � la sourde oreille des responsables du secteur de l’�ducation. F. Tebbakhi �voque, entre autres, les revendications relatives au statut particulier des corps communs, � l’int�gration (art. 49/90), � l’application de la circulaire 1423 permettant l’�tat de suppl�ance sur des postes administratifs et au d�passement constat�s � l’�gard d’une cat�gorie de fonctionnaires jug�s encore marginalis�s. Une menace de r�bellion du corps n’est pas � �carter en cas d’un refus de collaboration, d�clarent les concern�s.

Sa�d�ne Ammara

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