Le Soir Retraite : POINT DE VUE
Retraite et SNMG : deux poids, deux mesures


J’ai l’honneur de venir par la pr�sente solliciter vos colonnes pour un fait sans pr�c�dent dans l’histoire d’un pays et ses l�gislateurs qui pondent des lois et qui sont les premiers � les bafouer. Le sujet concerne le SNMG. Il ne faut pas omettre que beaucoup de travailleurs sont partis � la retraite pratiquement forc�s : licenciements, fermeture des entreprises, et ce, apr�s 25 ou 28 ans de trime.
A la fermeture des entreprises, les travailleurs se sont trouv�s avec un �ge avanc� (47, 48 ou 50 ans). Et ce n’est pas � cet �ge qu’ils vont refaire leur carri�re ou trouver un autre travail; la seule solution pour nombre d’entre eux �tait de partir en retraite proportionnelle apr�s avoir fait le passage oblig� de la Cnac. D'o� cette carri�re bris�e. De nombreux cadres se sont retrouv�s � la case d�part. Leur salaire de cadre s’est r�tr�ci comme une peau de chagrin. Car l’Etat n’acceptera jamais de donner un sou si ce sou n’est pas acquis. Alors de gr�ce, messieurs les gouvernants, �vitons de flouer les travailleurs une deuxi�me fois par cette fameuse disposition “licenci�s pour raisons �conomiques”, par une autre bourde ou strat�gie diplomatique. La non-application du SNMG aux retrait�s et autres pensionn�s pour des “raisons �conomiques”, encore une fois, cela veut dire une deuxi�me mort pour les ex-travailleurs licenci�s � un �ge avanc�. Alors que vaut une augmentation de 1 500 DA pour l’Etat contre la sueur et le d�sarroi de nombreuses familles ? D’autant plus que cette augmentation est destin�es aux couches les plus d�favoris�es de la soci�t�.
Un b�n�ficiaire d’une retraite proportionnelle qui a trim� pendant 26 ans

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