Actualit�s : CL�TURE DU PREMIER FESTIVAL DU TOURISME SAHARIEN
L’heure des bilans
De notre envoy�e sp�ciale � Tamanrasset, Nawel Im�s


Le festival du tourisme saharien a pris fin hier soir apr�s quatre jours de manifestations sportives et culturelles. Cette premi�re �dition qui a insuffl� une certaine dynamique au tourisme local a n�anmoins �t� �maill�e de quelques couacs en mati�re d’organisation. Le ministre du Tourisme a imput� cela � la jeunesse du festival promettant une seconde �dition plus r�ussie.
Premier reproche fait aux organisateurs, la programmation de plusieurs activit�s dans diff�rents endroits � la m�me heure. C’est � la wilaya de Tamanrasset qu’a �t� d�volue la mission de mettre au point le programme et qui a choisi la Maison de jeunes de Sersouf et la Maison de la culture de la ville comme centres n�vralgiques du festival. C’est � ce niveau que l’ensemble des activit�s ont eu lieu, � l’instar des salons du bijou, des agences de voyage ainsi que celui du livre. Le s�minaire tr�s attendu et consacr� � l’investissement a d� �tre annul�. Pr�vu pour la journ�e de vendredi, il a finalement �t� d�cal� � jeudi. A 14 heures, force �tait de constater que la salle restait d�sesp�r�ment vide. Apr�s une longue attente, les organisateurs ont annonc� l’annulation de la rencontre. Auparavant, le ministre du Tourisme qui �tait arriv� dans la capitale de l’Ahhagar dans la soir�e de mercredi avait proc�d� � l’ouverture officielle de la manifestation. C’est en compagnie du wali de Tamanrasset et de Boudjema� Ha�chour, ministre de la Communication, que M. Kara a fait le tour de la ville avant de prononcer un discours fleuve. Dans son intervention, il a expliqu� que la tenue de ce festival constituait un d�fi car son organisation s’est faite en un “temps record”. Mohamed Seghir Kara a fait savoir que “l’organisation d’un festival d�di� au tourisme saharien �tait motiv�e par la n�cessit� de redynamiser le secteur et occuper une place de choix dans le march� touristique mondial”, il a ajout� � cet effet que “la richesse de la r�gion permettait de relever ce d�fi”. Un challenge qui ne se r�alisera pourtant que si l’ensemble des conditions �taient r�unies afin que le produit alg�rien prenne la place qui lui est due. Apr�s cette visite des diff�rents stands, M. Kara a rencontr� les repr�sentants de la presse nationale et �trang�re sous une immense tente. Avant de se livrer au jeu des questions-r�ponses, il a expliqu� que le choix de la ville de Tamanrasset pour la tenue du premier festival du genre s’est fait au regard des potentialit�s �normes que rec�le la r�gion et de la disponibilit� des autorit�s locales, soucieuses de redorer le blason de la r�gion. L’id�e �tant de susciter l’int�r�t des investisseurs pour le Grand Sud, d’autant que selon les sp�cialistes, le tourisme saharien ne n�cessite pas des infrastructures de luxe. En qu�te de d�paysement les touristes qui visitent le Sud sont en attente d’infrastructures en mesure de leur assurer un minimum de confort. Des infrastructures qui ne sont pour l’heure pas en nombre suffisant. Le risque �tant d’attirer beaucoup de touristes et de ne pas �tre en mesure de canaliser ces flux. La question ne se pose pas pour l’heure : si les touristes sont revenus � Tamanrasset, il n’est pas encore possible de parler de flux massif. Le bilan sera certainement dress� ce soir lors de la c�r�monie de cl�ture.
N. I.

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