En visite de travail et d’inspection � travers les quatre coins de la wilaya, M. Hamimid, ministre de l’Habitat, n’a rien trouv� de consistant � “se mettre sous la dent”. 32 logements participatifs par-ci, 20 sociaux et 18 promotionnels par-l�.
Ce qui a fait dire � Monsieur le ministre que si Mila est � ce point en retard en mati�re de logements, ce n’est s�rement pas la faute � son d�partement minist�riel. La preuve ? Tous les programmes, toutes formules confondues, sont � la tra�ne, ou carr�ment non encore lanc�e, � l’exemple des 1000 logements attribu�s dans le cadre du programme compl�mentaire, accord� lors de la visite du pr�sident de la R�publique, en janvier 2004, ainsi que les 579 logements ruraux. Le ministre a ordonn� que le lancement de ces programmes doit �tre effectu� au courant du 1er semestre de l’ann�e 2005, et que la cadence de tous les autres doit �tre acc�l�r�e. Dans la s�ance de travail qu’il a tenue avec tous les acteurs du secteur et les �lus locaux, Hamimid a fait un tour d’horizon sur tout ce qui touche de pr�s ou de loin � son secteur, r�pondant � toutes les dol�ances soulev�es par l’assistance. Parlant du programme quinquennal 2005/2009, le ministre souligne que son d�partement a b�n�fici� d’une enveloppe de 555 milliards de dinars pour la r�alisation de 1 million de logements et que le logement social est appel�, petit � petit, � dispara�tre, laissant place � d’autres formules, sauf bien s�r, pour la cat�gorie dont le revenu est effectivement inf�rieur � 12 000 DA. L’objectif dans ce programme est d’arriver � un taux d’occupation par logement (T.O.L) de 5. Le ministre a inform� les �lus locaux que dans le cadre de la lutte contre l’habitat pr�caire, les constructions anarchiques et illicites ne sont plus tol�r�es et que tous ceux qui construisent sans autorisation pr�alable, verront leur b�tisse d�molie. Il est temps de mettre un terme � cette anarchie qui fait que nos villes pr�sentent de plus en plus, des visages hideux et r�pugnants au d�triment d’une urbanisation coh�rente, moderne et homog�ne, poursuit-il. S’adressant aux professionnels de la construction (bureaux d’�tudes et entrepreneurs) le ministre leur fait savoir qu’il ne veut plus entendre dire “nous vous avons r�alis� des projets conform�ment � vos prix” car le march� est ouvert et les prix ne sont plus administr�s d�sormais, toute construction doit r�pondre aux normes internationales “il est hors de question de d�penser de l’argent pour faire n’importe quoi, notre politique est de toujours tirer vers le haut”, conclut-il. Sachant ou ne sachant pas qu’� quelques centaines de m�tres de l� o� il se trouvait, une cit� flambant neuf de 185 logements sociaux menace ruine, parce que implant�e sur un terrain glissant, sans pour autant que toutes les mesures et les dispositions techniques ne soient prises � l’avance. Au fait, pourquoi cette cit� n’a pas �t� programm�e lors de la visite du ministre ?
A. M’ha�moud

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