Culture : SKIKDA UNE ARTISTE-PEINTRE UNE ARTISTE-PEINTRE "DEPOSSEDEE" DE SES 13 "DEPOSSEDEE" DE SES 13 TABLEAUX TABLEAUX
"O� sont pass�s mes treize tableaux ou l'argent de mes tableaux ?"


C’est la question que n’a cess� de poser Mme Za�di, n�e Moulfi Zoubida dite Rachida, artiste-peintre originaire de Azzaba, wilaya de Skikda, concernant le sort r�serv� � ses 13 tableaux qu’elle n’a plus revus depuis le 17 juillet 1999, soit la date de cl�ture du 2e Salon international du tourisme et des voyages qui s’est tenu � la salle Moufdi-Zakaria, inaugur� en date du 12 juillet, o� elle a particip� en tant que repr�sentante de la wilaya avec 20 tableaux.
Elle a eu “la promesse” formul�e, selon ses dires, par Bengrina, l’ex-ministre du Tourisme et Gouti directeur de l’ONAT, de l’achat de ses treize tableaux moyennant une somme de 98 700 DA, pour en faire des cadeaux � quelques ambassadeurs “envo�t�s” par le talent de cette artiste. Cinq ans apr�s, Mme Moulfi attend toujours la concr�tisation de la promesse tenue par ces deux responsables. Elle compte dans ce sens saisir la justice pour le d�p�t d’une plainte contre X. “Ce sont mes tableaux. Mon œuvre personnelle qui m’a �t� �subtilis�e�. J’ai �t� na�ve je les ai crus sur parole”, d�clara-t-elle. “J’ai m�me demand� que me soit donn� un bon de commande comme garantie, on m’a r�pondu “comment madame, vous ne nous faites pas confiance !?”, alors j’ai pens� que �a serait impoli de ma part de mettre en doute les propos de hauts responsables.” A signaler �galement que quelques mois apr�s la tenue de ce salon, une visite d’inspection et de travail a �t� effectu�e par Bengrina � Guerbes, ou �taient pr�sents outre le wali Nouri et le chef de da�ra de Azzaba, Hattab, des ambassadeurs venus contempler la splendeur et la beaut� de ce site touristique. Saisissant cette opportunit�, notre artistepeintre, l’informa du retard qu’a pris le payement de ses treize tableaux, tout en lui brandissant une facture, “le ministre m’a r�pondu qu’il croyait que mes tableaux seraient des cadeaux remis par ma personne � son secteur”, nous raconta Mme Moulfi, et d’encha�ner “sur ce, le wali de l’�poque Nouri, r�torqua au ministre qu’il faudrait me payer conform�ment aux tarifs convenus”, en fin de compte, selon toujours notre interlocutrice, “le ministre emporta avec lui la facture”. L’artiste-peintre, sp�cialis�e dans la broderie sur soie, croit toujours en l’espoir de voir un jour la restitution de ses tableaux, se concr�tiser.
Za�d Zohe�r

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