C’est devant pr�s de 700 de ses ouailles venues des wilayas limitrophes et d’Annaba, — la recette a d�j� fait ses preuves — mass�es dans le Th��tre r�gional de cette derni�re ville que Djaballah, chef du parti El Islah a pris la parole pour d�verser son fiel sur l’aile s�cessionniste et traiter ses membres “d’hypocrites” et de “fauteurs de troubles” qui veulent diviser les rangs et saborder la formation islamiste.
“Ces mounafikine veulent entamer la cr�dibilit� de notre parti, votre pr�sence ici, aujourd’hui est la meilleure r�ponse � ces gens-l� !” lance-t-il � l’assistance qui r�pondit � l’unisson par des applaudissements. Encourag� par cette manifestation de sympathie collective, l’homme � la calotte blanche, enleva son manteau et repartit de plus belle mena�ant des feux de la G�henne l’aile frondeuse l’accusant de d�tourner l’opinion de l’essentiel qui, pour lui, n’est autre que le code de la famille qu’on veut amender. Il s’engouffra dans cette br�che et d�veloppa un discours o� les versets du Coran reviennent comme un leitmotiv pour conforter sa vision “El Islah, dit-il, est la premi�re formation � avoir d�nonc� le complot contre les int�r�ts de la femme et nous avons mobilis� toute la soci�t� pour s’opposer contre ces amendements et voil� que maintenant on parle d’une poign�e de frondeurs qui veut “redresser” et “corriger” la ligne du parti”. Visiblement, le cheikh avait perdu de son charisme et de sa verve et l’on sentait que quelque part, il �tait fatigu� d’avoir � chaque fois � combattre les dissidences comme par le pass� avec Ennahda dont le sigle lui a �chapp�. Cette rencontre qui se veut une r�plique au rassemblement tenu par l’aile s�cessionniste le 24 d�cembre dernier dans la m�me ville, n’a pas r�duit l’impact de celle-ci et les banderoles type “Annaba avec Djaballah” accroch�es �a et l� ne changeront rien. Faire le m�nage au sein de ce parti �quivaut � nettoyer les �curies d’Augias. M. Rahmani

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