Actualit�s : PRIVATISATIONS
L’UGTA tout pr�s de l’acceptation


La derni�re r�union du secr�tariat national de l’UGTA, tenue � l’institut INTAG d’El Achour, est annonciatrice de deux importantes autres r�unions des instances dirigeantes de la Centrale syndicale.
Il s’agit des r�unions des secr�taires g�n�raux de f�d�ration et de wilaya et de la commission ex�cutive nationale (CEN) pr�vues respectivement pour les 2 et 30 f�vrier prochain. Conform�ment au statut et au r�glement int�rieur de l’UGTA, c’est � la CEN que revient le dernier mot pour trancher d�finitivement la question de la privatisation. Il n’en demeure pas moins que la r�union du 2 f�vrier prochain sera d�terminante pour la suite des �v�nements. En effet, l’�tat-major de l’UGTA compos� des premiers responsables des f�d�rations et des unions de wilaya, soit au total soixante-six cadres syndicaux, membres d’office de la CEN est consid�r� comme l’instance la plus repr�sentative de la base syndicale. D�s lors, la r�union du 2 f�vrier prochain est d’ores et d�j� per�ue comme celle qui tracera les contours de ce que sera le choix final de la Centrale syndicale sur cette question de r�formes �conomiques. Pour les observateurs de la sc�ne syndicale, en impliquant les repr�sentants de la base dans le d�bat interne, le secr�taire g�n�ral de l’UGTA veut ainsi �viter d’endosser � lui seul la responsabilit� ou de son secr�tariat national le refus ou l’acceptation des nouvelles r�formes �conomiques pr�n�es par le gouvernement et ce, m�me s’il a annonc� lors de sa derni�re sortie m�diatique, que "l’UGTA ne consid�re plus la privatisation comme un tabou." Mieux, Abdelmadjid Sidi Sa�d a laiss� croire en cette m�me circonstance que "le d�bat aujourd’hui ne se pose pas en termes de pour ou contre les privatisations, mais plut�t sur la port�e humaine de cette d�marche ". Des propos qui rejoignent ceux tenus par le chef du gouvernement, qui avait mis l’accent, lors de sa rencontre avec le patronat, sur la dimension humaine des nouvelles r�formes �conomiques. Autrement dit, Ouyahia et Sidi-Sa�d ont r�ussi jusque-l� � entretenir un discours totalement convergent, alors qu’il y a � peine deux ann�es, cette m�me direction nationale de l’UGTA a paralys� le pays durant deux jours pour dire non � la privatisation mais surtout pour "d�noncer la tentative de brader les entreprises publiques”. Question : qu’a-t-il chang� depuis ? "Doit-t-on rester �ternellement des opposants aux r�formes �conomiques alors que le monde est en �volution permanente ? Et si demain ces m�mes travailleurs, qui assisteront impuissamment � la disparition de leurs entreprises, nous accuseront d’avoir �t� � l’origine du blocage portant r�forme de notre �conomie ? " r�pond le secr�taire g�n�ral de l’UGTA. Le d�bat n’est qu’� ses d�buts. Au sein de la Centrale syndicale, la r�sistance anti-privatisation prend de plus en plus forme. La d�marche n’est pas � l’initiative de ceux qu’on surnomme au sein de l’UGTA les rentiers de l’appareil, "mais plut�t de ceux qui se placent en alternative et revendiquent une refonte de l’UGTA". Le ton du message a �t� donn� lors du rassemblement des travailleurs de la m�canique suivi de celui des travailleurs du textile. En attendant, la Centrale syndicale maintient son cap et se dirige droit vers l’acceptation de la plus importante r�forme �conomique qu’aura � conna�tre l’Alg�rie depuis son ind�pendance. A. B.

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