R�gions Ouest : MASCARA
12 062 interventions de la Protection civile en 2004


Lors du point de presse tenu ce mercredi, le directeur de wilaya la Protection civile entour� de son staff a tenu d’abord � signaler que les pompiers �voluent aujourd’hui dans un milieu ambiant apr�s l’am�lioration des conditions socioprofessionnelles s’inscrivant dans la d�marche adopt�e par la direction g�n�rale.
A titre d’exemple, il citera les am�nagements apport�s au niveau des structures de Zahana et Bou-Hanifia parmi les huit existantes au niveau de la wilaya en tenant � pr�ciser que les unit�s actuelles, �taient g�n�ralement des locaux r�cup�r�s qui n�cessitent des travaux. D’autre part, chaque da�ra du territoire de la wilaya sera dot�e d’une structure de la Protection civile et ceci, pour la perspective 2009. C�t� stabilit�, il se f�licitera du redressement des salaires op�r� pour la cat�gorie des m�decins qui d�sertaient pr�c�demment le corps pour aller exercer ailleurs. Sur la pr�sence f�minine, il dira qu’une femme exerce actuellement la fonction de m�decin, l’implantation actuelle des unit�s s’est faite en fonction des param�tres risque, population et isolements. L’objectif total est d’environ 600 �l�ments et il a eu � g�rer environ 12 062 interventions durant l’ann�e 2004 pratiquement le m�me nombre que pour l’exercice 2003. Ceci s’est traduit par 12 091 interventions alors que l’on d�nombre 1053 bless�s. En ce qui concerne les incendies (feux de for�t, de voitures et d’habitations) le chiffre de 515 et ceux ayant eu lieu en milieu forestier ont pratiquement tous �t� ma�tris�s gr�ce � la dotation de la Protection civile en colonnes mobiles et qui aura �galement �t� tr�s efficace dans le cadre de l’intervention effectu�e apr�s l’explosion du gazoduc d’El Ghomri qui s’est �tendue dans un rayon de 400 m. C�t� d�g�ts, en milieu forestier, ce sont 259 ha qui ont �t� ravag�s dont deux en sous-bois. Les causes de ces sinistres sont apparemment toujours les m�mes � savoir des feux commis par imprudence, par des chercheurs de miel, cause naturelle ou malveillance, des feux provoqu�s par des pyromanes ne sont pas �galement exclus. Des missions ont �t� effectu�es pour cause de cas d’asphyxies soit 30, ont �t� effectu�es alors que pour les accidents de la circulation l’on enregistre 182 interventions qui s’�taient sold�es par l’�vacuation de 280 bless�s dans les diff�rents h�pitaux et 44 personnes ayant p�ri. En terme de pr�vention, les statistiques font �tat de 1915 �tablissements programm�s pour cet exercice et ceci, aux fins d’�tude de risques. A ce propos, l’on a encore en m�moire cette trag�die due � l’explosion dans un �tablissement de ce genre qui a eu lieu � Matemora et qui avait fait plusieurs victimes. Justement deux ont �t� ferm�s apr�s l’�valuation des risques dont l’un � Tizi et l’autre � Mascara datant de l’�poque turque. Ces drames surviennent nous a-t-on inform� du fait que ces bains maures qui, comprennant parfois des galeries souterraines ne sont pas entretenus, le ramonage des galeries n’est pas effectu� et l’accumulation de gaz provoque l’explosion. Les mesures de pr�vention concernent les �tablissements relevant du public et ceux class�s, pour ces deux cat�gories, 45 �tudes de conformit� ont �t� effectu�es. Pour ce qui a trait aux noyades, deux ont �t� recens�es au niveau des barrages de Bou- Hanifia et Ouizert, l’�vacuation pour intoxication alimentaire lors de repas collectifs (mariages et autres f�tes) a port� sur 16 cas, mais sans gravit�. D’autres raisons ont �galement n�cessit� l’intervention de la Protection civile, ce sont les tentatives de suicide et on a eu � en d�nombrer 17 pour l’ann�e 2004 qui ont provoqu�, tous sexes confondus, 7 d�c�s g�n�ralement des jeunes. Ce sont l� les multiples raisons qui ont caract�ris� les causes des interventions des �l�ments de la Protection civile et la liste serait longue � �tablir tant en milieu urbain que rural. Pour ce dernier, nous pourrons � titre d’exemple citer ces agriculteurs qui chutent dans les puits, au bord desquels ils se trouvaient et ont absorb� les gaz se d�gageant apr�s la mise en marche des motopompes. Avant de cibler les v�hicules appropri�s en fonction de chaque type d’intervention qui suit l’appel, une exploitation de celui-ci est imm�diatement effectu�e et l’on d�signe alors ceux destin�s au transport sanitaire (bless�s) ou m�dicalis�es (femmes enceintes, etc.) o� v�hicules � �taler selon la hauteur du lieu o� est localis� le sinistre afin de le combattre. A propos des appels, l’on nous dira ceci : “Il �tait parfois difficile de le situer parce que les renseignements fournis n’�taient pas assez suffisants” ou alors l’on mettra en exergue le refus du demandeur de communiquer son num�ro de t�l�phone aujourd’hui. Ce probl�me ne se pose plus avec l’affichage du num�ro du correspondant, l’encombrement de la voie publique nous pose aussi parfois des probl�mes, dira le directeur de la Protection civile alors que la norme internationale retenue est le parcours de 1 km/minute.
M. Meddeber

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