Actualit�s : SESSION D'AUTOMNE DE L'APW
Les d�put�s MSP font leur bilan


Le groupe parlementaire du MSP au sein de l’Assembl�e populaire nationale, que pr�side Abdelhak Boumechra, a organis�, hier, une rencontre avec les repr�sentants de la presse afin de dresser le bilan de la session d’automne. Le pr�sident du groupe MSP s’est �galement exprim� sur des questions politiques et �conomiques de l’heure.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Les questions portant sur la r�conciliation nationale et l’amnistie g�n�rale, deux sujets surm�diatis�s mais qui restent �nigmatiques, �taient, bien entendu, les th�mes dominants de cette rencontre parlementaires/journalistes. “Nous consid�rons que ces deux projets sont une avanc�e positive que notre formation n’a eu de cesse de requ�rir. En ce qui concerne l’amnistie g�n�rale, nous estimons que l’id�e en elle-m�me est bonne. Nous attendons que le pr�sident de la R�publique d�finisse concr�tement ce projet”, affirmera Abdelhak Boumechra. Selon lui, cette amnistie g�n�rale doit b�n�ficier � tous ceux qui ont �t� touch�s durant la d�cennie noire “les terroristes autant que les victimes”. “Ce projet d’amnistie doit prendre en compte l’�tat psychologique des victimes du terrorisme. Il n’est certes pas facile de pardonner au meurtrier d’un de ses proches. Les assassins doivent �galement reconna�tre leurs crimes.” Abdelhak Boumechra soul�vera �galement le cas des “commanditaires du terrorisme”, un sujet qui, d’apr�s lui, reste un v�ritable myst�re. “Au jour d’aujourd’hui, nous ne savons pas encore qui �taient ces commanditaires. Les diff�rents textes graciant les terroristes, notamment celui de la Rahma, d�finissent les terroristes comme �tant des personnes abus�es ou tromp�es (mougharar bihim)”, expliquera- t-il. Pour le pr�sident du groupe parlementaire du MSP, les deux projets “phares” du programme de Abdelaziz Bouteflika ne sauraient �tre dissoci�s de la lev�e de l’�tat d’urgence, une mesure exig�e par sa formation qui en a fait la requ�te par voie parlementaire. “Le dossier de la lev�e de l’�tat d’urgence est actuellement au niveau de la commission de d�fense de l’APN. Le retard enregistr� dans son traitement est d� au fait que le ministre de l’Int�rieur ne s’est pas encore pr�sent� devant cette commission afin de pr�senter ses arguments.” Le sujet de l’amendement du code de la famille, autre cheval de bataille du parti de Aboudjerra Soltani, a �galement �t� soulev� lors de cette rencontre, notamment sur la probable promulgation d’une ordonnance pr�sidentielle pour faire passer ce texte. “Nous sommes pour l’amendement du code de la famille � condition qu’il ne s’�loigne pas des pr�ceptes de la Charia�. Que ce texte soit adopt� par le Parlement ou promulgu� par ordonnance pr�sidentielle, la position de notre parti ne changera pas � ce sujet. Nous avons le droit d’avoir un avis contraire”, notera-t-il. Boumechra n’a cependant pas manqu� de critiquer le gouvernement qui a “contourn� les dispositions de la loi de finances 2005 adopt�es par le Parlement” en usant d’un d�cret ex�cutif pour augmenter les prix des carburants. “Les d�put�s, toutes tendances confondues, ont fait en sorte d’annuler toutes les dispositions qui pouvaient porter atteinte au pouvoir d’achat des citoyens. Mais le gouvernement en a voulu autrement. Ce genre de d�cision peut mettre � mal le projet de r�conciliation nationale de Abdelaziz Bouteflika. Il serait judicieux de savoir qui en est l’auteur”, s’interrogera-t-il. Certains journalistes feront cependant remarquer qu’une telle mesure ne peut �tre que celle du ministre des Finances, un des hommes de confiance de Bouteflika. “La question m�rite d’�tre pos�e. Mais ne vous trompez pas, les d�cisions de Benachenhou ne sont pas forc�ment celles du pr�sident.” T. H.

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable