En pr�sence de l’ancien ministre de l’Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique, M. Keramane, du Dr Youcef Ettoumi, chercheur et principal organisateur de cette rencontre, le recteur, hier, � l’auditorium de l’universit� et dans une ambiance conviviale, o� s’�taient r�unis enseignants et chercheurs, a proc�d� � la diffusion des r�sultats des ateliers du premier forum USTHB, entreprises relatives au th�me “Contribution des UST � la promotion du d�veloppement durable”.
Neuf ateliers ont �t� constitu�s lors de cette manifestation qui a eu lieu le 27 avril 2004, et ce, � l’occasion du trenti�me anniversaire de l’USTHB. Dans ce cadre, un travail de veille informative a �t� men� par la presse nationale et �trang�re durant la p�riode allant d’avril � septembre 2004. Ce travail, faut-il le pr�ciser, a �t� coorganis� par l’USTHB et l’Agence nationale pour le d�veloppement de la recherche universitaire. Ce qui a donn� lieu, explique le comit� d’organisation, au choix des objectifs des ateliers. Devant un parterre d’universitaires et de chercheurs, le recteur a d�clar� : “Au lieu d’envoyer les documents � la famille de l’universit�, nous avons opt� pour une nouvelle d�marche, celle de la r�unir et de les lui remettre, dans une ambiance familiale et conviviale.” Il notera par ailleurs les objectifs vis�s par l’universit� et qui se situent dans une “d�marche plus ou moins sur le long terme. Depuis 1962, il y a eu des d�bats et des r�flexions, mais souvent au niveau des minist�res. Aujourd’hui, nous sommes dans une perspective diff�rente. Nous demandons � l’universit� de le faire selon ses moyens et son environnement. Notre pr�occupation relativement nouvelle est de nous pencher sur le devenir des gens que nous formons. Nous nous concentrons sur l’avenir de nos dipl�m�s. Nous nous inscrivons dans une phase o� il y a une nouvelle vision, une p�riode o� s’op�rent beaucoup de changements. C’est pourquoi il nous semble important de reprendre un certain nombre de questionnements des ann�es 1970 et les revoir en les repla�ant dans le nouveau contexte de la mondialisation, concept de l’�conomie fond�e sur la connaissance”. Il a soulign�, aussi, que le concept du d�veloppement durable s’�largit aujourd’hui � d’autres domaines, et qu’il n’est plus confin� dans une approche strictement �cologique. La d�marche qu’a donc entam�e l’universit� est de poser, d’une mani�re progressive, les jalons de cette nouvelle r�flexion. “Aujourd’hui, des liens ont �t� tiss�s entre les dipl�m�s et les op�rateurs �conomiques.” “Jadis, l’universit� �tait enferm�e dans sa tour d’ivoire, aujourd’hui, elle s’ouvre � son environnement dans le domaine qui la concerne : la recherche”, a-t-il pr�cis�. “Cr�er des occasions de rencontre comme celle d’hier est un pas vers cette nouvelle d�marche”, conclut-il. R. S.

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