R�gions Ouest : SAIDA/COMMERCE
L’heure des bilans


Les agents de la Direction du commerce ont effectu� 6 691 interventions durant l’ann�e 2004 � travers tout le territoire de la wilaya de Sa�da, avons-nous appris de sources concordantes.
En effet, les agents de contr�le ont dress� 1.160 proc�s-verbaux qui se sont sold�s par 346 fermetures administratives de commerce. Ainsi, la valeur des biens vendus sans facture est estim�e � 75.676.198 DA et 1.035 P-V et font l’objet de poursuites judiciaires. Quant au contr�le de la qualit�, les agents de la Direction du commerce ont effectu� 9.015 interventions qui se sont �galement sold�es par l’�tablissement de 715 P-V. Soulignons que 20 % des infractions sont en relation avec la non-conformit� des produits, 15 % concernent des produits impropres � la consommation, 25 % pour d�faut d’hygi�ne, 7 % pour absence d’�tiquetage, 4 % pour opposition au contr�le, 1 % pour d�faut de garantie et le reste concerne diverses contraventions. Ceci dit, de l’avis de nombre d’observateurs, le bilan de la Direction du commerce est � relativiser � cause de l’anarchie du march� l’informel qui ne cesse de prendre de l’ampleur, au point o� ces m�mes observateurs ont estim� qu’il faut plut�t parler de farniente et de douce oisivet� des agents de contr�le, qui eux, selon des commer�ants, passeraient leur temps � siroter le caf� dans des caf�s � longueur de journ�e pour traquer plus tard les commer�ants illicites : “Nous ne cessons de condamner le souk des femmes (souk n’ssa) qui constitue une v�ritable concurrence d�loyale, alors que nous subissons les pires difficult�s par rapport aux commer�ants de Gharda�a”, estime le commer�ant L. D. Cela dit, des brigades mixtes D. C. sant�, D.C. inspection v�t�rinaire n’existent uniquement que sur le papier. Contact�, le directeur du commerce nous a fait voir des vertes et des pas m�res quand nous voulions l’interroger sur l’imbroglio de l’am�nagement du souk “La Marine” qui a �t� totalement ravag� par les feux l’an dernier. Rappelons que le d�partement du commerce vit un malaise profond d’o� les gr�ves des employ�s . Abdelkader Ouedjedi

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