Pas besoin d’�tre clerc pour l’affirmer : l’Entente de S�tif et le Mouloudia d’Alger qui rencontreront, ce soir, respectivement les Egyptiens d’Al Mahala et les Kowe�tiens d’Al Kowe�ti n’ont pas le choix. Alors qu’on joue seulement la seconde journ�e de ce tournoi, leur salut passe par un succ�s en dehors de leurs bases. Un nul serait une sorte de “stand by”, tandis que la d�faite serait synonyme d’une �limination pr�coce. Au vu de ce que valent nos deux repr�sentants, ce serait bien dommage de quitter aussi t�t une �preuve aussi “jouable” que cette Champions League arabe dont les grands favoris, outre les Saoudiens, sont les clubs… alg�riens.
Ce soir � Al Mahala, ville distante de 123 km du Caire, le onze de Bira qui semble perdre pied depuis la victoire, en championnat, le 25 novembre contre les Chaouis (3-1) � S�tif, alignant cinq rencontres sans succ�s, se doit de r�agir au risque de perdre ses belles illusions tant sur le plan national o� il a quitt� pr�cocement la Coupe d’Alg�rie, sa sp�cialit�, que sur le plan r�gional o� l’Aigle noir, et hormis la tann�e inflig�e aux Mauritaniens de La Concorde, a vol� bas sur les Lieux Saints de l’Islam � Djeddah. Une mission fort d�licate en raison surtout de la forme physique et mentale des co�quipiers de Hadj A�ssa, lesquels ont perdu de leur superbe d�s lors que le coach n’a pas su instaurer un “syst�me d’�mulation” accept� par l’ensemble des joueurs. Les cas d’indiscipline �tant l�gion du fait que X joueur n’est plus titulaire alors qu’un autre est retenu malgr� sa m�forme “criante”. Le boss s�tifien Serrar �tait le premier � attirer l’attention des technicos ; mais apparemment ses mises en garde n’ont pas eu l’effet escompt� puisque le jeune Derradj, une des clefs de r�ussite ententiste en ce d�but de parcours n’est plus du voyage en Egypte pour des raisons que seuls nos footballeurs savent invoquer… Sinon, d�s leur arriv�e dans la cit� industrielle, les S�tifiens et � leur t�te Salim Oussaci, promu chef de d�l�gation, n’ont d� remarquer l’accueil tr�s “sp�cial” de leurs h�tes. Un accueil � l’�gyptienne doit-on �crire puisque l’h�tel propos� par les dirigeants locaux ne dispose point des commodit�s exig�es par l’UAF ; l’alternative pouvait �tre cet �tablissement situ� � 40 km de AlMahala, plus exactement � Tanta, que le commissaire au match, un Libanais (donc un connaisseur en la mati�re) leur a d�conseill�. A 18h, les Noir et Blanc sauront plus pr�cis�ment de quel bois ils auront � se chauffer. C’est dans un contexte semblable que le Doyen entamera sa deuxi�me sortie cons�cutive en terre arabe. La gifle du Zamalek �tant toujours dans les esprits, le peuple du Mouloudia ne pardonnerait plus une nouvelle d�confiture de ses favoris � Koweit-City. Face � Al Kowe�ti, Saoula et compagnie se doivent d’�tre non seulement vigilants mais surtout conqu�rants. Devant un adversaire qui compte en son sein sept internationaux, et coach�, comme le MCA, depuis un dizaine de jours par l’ex-entra�neur d’Al Isma�li d’Egypte, l’Allemand Th�o Bucker (�galement pist� par la s�lection des Pharaons), les Vert et Rouge auront besoin d’un r�sultat positif pour se refaire une sant�, “perdue et aggrav�e” par la longue p�riode d’insucc�s (le dernier, except� celui contre l’USMO en Coupe d’Alg�rie, remonte au 28 octobre dernier � Constantine face au CSC). Le salut passera- t-il par ce p�lerinage dans le Golfe persique ? R�ponse ce soir. M.B.

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