Actualit�s : CREATION PROCHAINE D'UN ORGANE D'

Des experts du Bureau d’enqu�te et d’analyse pour la s�curit� de l’aviation civile (BEA) seront, sans aucun, doute les principaux accompagnateurs des Alg�riens dans la perspective de la cr�ation prochaine en Alg�rie d’un organe sp�cialis� dans les enqu�tes des accidents d’avion.
C’est ce qui ressort du s�minaire de deux journ�es organis�es sous l’�gide du minist�re des Transports et portant sur les enqu�tes sur les accidents d'avion. Selon des responsables du minist�re des Transports “cet organe qui sera mis en place r�pond”, ajoute-t-on, “non seulement � un besoin pressant et n�cessaire mais servira �galement de catalyseur de toutes les actions tendant � renforcer davantage la s�curit� de notre syst�me de transport.” Il est � noter que le choix port� sur cet organisme fran�ais s’explique par le fait que le BEA a apport� son assistance � la commission d’enqu�te mise sur pied au lendemain de la catastrophe. Consid�r� comme un organisme officiel fran�ais charg� des enqu�tes techniques sur les accidents et incidents d'aviation civile, le BEA est rattach� aux minist�res de l'Equipement, des Transports, du Logement, de l'Am�nagement du territoire, du Tourisme et de la Mer. Selon ses deux repr�sentants, le BEA conduit ses enqu�tes et r�dige ses rapports en toute ind�pendance. C’est probablement pour doter le futur organe alg�rien des m�mes pr�rogatives que celles dont b�n�ficie l’organisme fran�ais, que les responsables alg�riens du minist�re des Transports ont fait appel � l’exp�rience fran�aise dans le domaine. On n’�carte pas �galement l’id�e que la flotte d’Air Alg�rie prochaine sera de marque fran�aise, des Airbus et ATR en l’occurrence. Ceci �tant, il est � noter que pour remplir ses missions, le BEA dispose aujourd'hui de 110 personnes dont 30 enqu�teurs et 12 assistants d'enqu�teurs. Il s'appuie sur un vaste r�seau de personnels de l'aviation civile agr��s, les enqu�teurs de premi�re information (EPI). Le BEA peut faire appel, sous son autorit�, aux comp�tences existant � la Direction g�n�rale de l'aviation civile, au minist�re de la D�fense, � M�t�o France, chez les industriels, les transporteurs ou parmi les professionnels. Dans leurs recommandations, les repr�sentants du BEA ont notamment mis le doigt sur les diff�rentes �tapes qui ont marqu� le processus d’enqu�te � commencer notamment par les conditions dans lesquelles survient l’accident, les produits qui peuvent permettre de tirer des enseignements afin d'�viter que des �v�nements de m�me nature ne se reproduisent avec, peut-�tre, des cons�quences plus dramatiques. On indique aussi que pour cette mission, “l'am�lioration de la s�curit�, est compl�tement remplie et il faut que les r�sultats des enqu�tes soient pleinement exploit�s et largement diffus�s”. Enfin, il est � pr�ciser que dans le cadre de la loi n� 99-243 du 29 mars 1999, le BEA a pour mission de d�terminer et d'analyser les circonstances et les causes des accidents et incidents d'aviation afin d'�viter qu'ils ne se reproduisent. A. Bettache

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