R�gions Est : LIAISON FERROVIAIRE AIN M'LILA-TEBESSA
Le projet avance bien


Le projet de la ligne ferroviaire A�n M’lila- T�bessa est en bonne voie et sera achev� en 2006, selon les pr�visions des cadres charg�s de la r�alisation.
Cette ligne, d’une utilit� particuli�re, est longue de 165 kilom�tres avec 6 stations principales, � savoir A�n M’lila, A�n Fakroun, Oum-El-Bouaghi- Ville, Meskiana, A�n Be�da, Sidi-Yahia et T�bessa. Le ma�tre d’ouvrage est le minist�re des Transports et le ma�tre de l’ouvrage d�l�gu� est la SNTF. Les entreprises impliqu�es dans la r�alisation du projet sont Cosider, Infrafer, Sothyob, ERTP et un groupement d’entreprises alg�riennes compos� d’Infrafer, EPTP Constantine et Sero-Est. Pour am�liorer la gestion technique du projet, la SNTF a fait appel � un groupement de bureaux d’�tudes canadien, CANAC/Dessau Soprin, dans le cadre de l’assistance technique, le contr�le et la surveillance. Plus de 1000 travailleurs au total sont � leurs postes de travail sans compter les postes d’emploi indirectement cr��s tels que ceux du transport. Apr�s avoir fait l’objet d’un d�placement qui a n�cessit� la mise en place en un temps record d’un tron�on ferroviaire de 13 kilom�tres, la nouvelle gare principale de bifurcation d’A�n M’lila est actuellement op�rationnelle et dessert Constantine et Batna. En 1988, le projet de la ligne A�n M’lila- T�bessa �valu� � l’�poque � 195 milliards de centimes a �t� lanc� avec la participation de l’arm�e pour la r�alisation des travaux de terrassement. De 1990 � 1994, le projet a connu un arr�t total vu la conjoncture particuli�re v�cue. En 1995, la relance des travaux a �t� permise dans le cadre des grands travaux mis en �vidence par le gouvernement Sifi et le projet a �t� r��valu� � 1300 milliards de centimes, soit presque 6 fois l’�valuation initiale. De 1995 � 1996, bon nombre de choses ont �t� r�alis�es mais en 1998, les travaux ont �t� suspendus par les pouvoirs publics et tout s’est arr�t� pour cause d’absence de cr�dits de paiement qui n’ont repris qu’en septembre 2000. Ces deux ann�es d’arr�t ont �t� pr�judiciables pour tous � commencer par l’Etat qui a d� d�bourser presque 40 milliards de centimes pour le payement des indemnit�s d’ajournement r�clam�es par les entreprises outre le fait que des d�gradations ont �t� constat�es � tous les niveaux 440 milliards de centimes ont �t� d�gag�s par l’Etat pour achever le tron�on A�n M’lila-Oum El-Bouaghi. Nouveau red�marrage en 2001 dans le cadre du programme de soutien � la relance �conomique. La ligne Oum El-Bouaghi- T�bessa a �t� inscrite dans le cadre d’une autre op�ration pour un montant de 500 milliards de centimes. Jusqu’au 31 d�cembre 2004, l’avancement des travaux a �t� �valu� � 57 %, ce qui est satisfaisant malgr� tous les al�as. Les contraintes rencontr�es par la SNTF sont diverses allant des probl�mes d’expropriations des terres dans l’indivision, aux probl�mes de d�viations des lignes �lectriques de moyenne et de basse tension, aux interf�rences entre les r�seaux routiers et l’axe ferroviaire n�cessitant des travaux suppl�mentaires qui co�tent cher et prennent du temps ainsi que les changements subits des plans d’urbanisme des villes. Les axes routiers et les plans d’urbanisme directeurs ont �t� r�alis�s sans tenir compte de l’axe de la voie ferr�e ce qui est grave puisque, � chaque fois, des passerelles, des ponts, des passages � niveau qui n’�taient pas pr�vus doivent voir le jour. Nasreddine Bakha

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