R�gions Est : MILA
Le “tranbendo”, une aubaine pour les visiteurs


Le march� bihebdomadaire de la ville de Mila, appel� commun�ment “tranbendo”, prend de plus en plus de l’ampleur jusqu’� devenir un v�ritable p�le commercial o� affluent des milliers de visiteurs, en majorit� des femmes, venus des quatre coins de la wilaya pour faire leurs emplettes.
Les lieux qui se trouvent malheureusement dans un �tat lamentable et d�plorable — ni am�nagement, ni entretien, ni organisation — sont pris d’assaut tous les samedi et mardi par une faune de visiteurs � la recherche de la bonne occasion. C’est que dans ce march�, on y trouve de tout et � des prix imbattables, car largement inf�rieurs � ceux pratiqu�s dans les autres lieux de commerce. Cela varie carr�ment du simple au double, concernant certains produits. On y trouve surtout et en grande quantit� des produits made in China : de la confection � la c�ramique vaisselle et autre porcelaine et ustensiles de cuisine, en passant par les coupons de tissu, literie, tapisserie, chaussures, jouets, etc., mais �galement des produits cosm�tiques, de la friperie, des v�tements et sous-v�tements pour tous sexes et tous �ges, des fruits et l�gumes, de la volaille, de l’alimentation g�n�rale, des plantes m�dicinales et m�me des vendeurs de brochettes, de pizza et autres boissons. Le tout dans un vacarme assourdissant de v�ritable “souk”. Les femmes qui repr�sentent les 2/3 de la client�le �voluent tr�s � l’aise car se sentant en s�curit�, mis � part quelques cas isol�s de tentatives de vol, “corrig�s” rapidement par des revendeurs et autres commer�ants que la s�curisation des lieux importe au premier chef, vu la qualit� et la vuln�rabilit� de la client�le. Dans ce march�, tout le monde trouve son compte, le client comme le commer�ant, mais �galement l’adjudicateur qui collecte des millions, voire des dizaines de millions chaque jour de march� sauf, bien s�r, l’environnement qui pr�sente des images de d�solation apr�s le d�part du dernier marchand et du dernier client. Ainsi, le march�, une fois vid� de ses occupants du jour, offre toujours le m�me spectacle ahurissant : personne n’a rien oubli� de ses affaires personnelles, seuls les sachets en plastique et autres emballages des effets vestimentaires, cartons, ordures de toutes sortes sont abandonn�s sur ces lieux qui deviennent de v�ritables champs de d�tritus et d’immondices. Seuls en p�tissent les habitants des cit�s Boutout, Bensalah et 500- Logements qui �voluent � longueur d’ann�e dans un tel d�cor. A. M’ha�moud

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