Depuis quelques semaines, la for�t de Bouchaoui subit la loi d’une bande de malfaiteurs qui s�me le d�sarroi parmi les sportifs en herbe qui viennent profiter de l’air moins vici� de ce seul “poumon” qui reste au niveau de l’Alg�rois. “Vendredi dernier, � 7 h 30, je me suis gar� pour faire mon footing hebdomadaire.
Il faisait encore nuit. J’ai verrouill� les portes de mon v�hicule et entam� ma course. Une minute apr�s, alors que je m’�tais enfonc� dans le sous-bois, j’ai entendu r�sonner l’alarme de mon v�hicule. J’ai imm�diatement fait demi-tour, mais une fois sur place, le mal �tait d�j� fait. En moins de deux minutes, les voleurs ont bris� la vitre arri�re de ma 206 et, malgr� le d�clenchement de l’alarme, ils m’ont d�rob� de l’argent, les baffles ainsi que du mat�riel �lectrique. Je suis d�go�t�, je ne remettrai plus les pieds ici”, raconte R�da B., une victime de casseurs. Pourtant, depuis un certain temps, il existe un poste de gendarmerie o� cohabitent non seulement des gendarmes mais aussi des gardes communaux. L’un d’entre eux affirme que vingt voleurs ont d�j� �t� arr�t�s, transf�r�s au parquet, condamn�s et incarc�r�s � la prison d’El-Harrach. Mais ceci n’a pas stopp� pour autant le fl�au, et le pire c’est que les malfaiteurs op�rent � toute heure de la journ�e, comme en t�moigne Djamal S., un ing�nieur en g�nie-civil qui travaille dans une entreprise priv�e � Ch�raga. “Il m’arrive souvent de profiter de la pause de midi pour aller � Bouchaoui, juste pour prendre un bol d’air pur pendant une demi-heure. En g�n�ral, � la mi-journ�e, il n’y a pas beaucoup de monde, mais j’ai quand m�me �t� victime de malfrats qui ont forc� le coffre de ma voiture et d�lest� de mon surv�tement et de l’argent qui s’y trouvait. Et pourtant, j’�tais stationn� � cent m�tres du poste de garde de la gendarmerie.” Il faut dire que m�me si la for�t de Bouchaoui a �t� envahie depuis plusieurs ann�es par le b�ton, elle demeure le seul espace “vert” qui attire de nombreux citadins d’autant plus que ces derniers, avec la “d�mocratisation” de l’automobile, ont les moyens de se d�placer. Mais si pour la majorit�, la for�t demeure une saine d�tente, pour certains, elle est devenue une excellente occasion de d�lester les braves gens de leurs biens et la pr�sence de nombreux gendarmes ne semble pas les dissuader. Les t�moignages ci-dessus en sont une preuve vivante et il y a lieu de repenser la s�curit� � Bouchaoui. H. B.

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