R�gions Centre : ECHEC DE LA CONTESTATION AU SEIN DE L'APC DE BOUMERDES
L’assembl�e d�lib�re


La contestation men�e par sept �lus (issus du FLN, Islah, RND et FFS) de l’APC de la ville de Boumerd�s a d�bouch�, comme il �tait pr�visible, sur une impasse, ce qui a permis � l’assembl�e, apr�s un blocage de plusieurs mois, de faire usage de l'article 17 du code communal lequel stipule dans son alin�a 2 :
“Quand apr�s deux convocations successives, � trois jours d’intervalle... l’Assembl�e populaire communale ne s’est pas r�unie faute de quorum, la d�lib�ration prise apr�s la troisi�me convocation est valable quel que soit le nombre des membres pr�sents.” Forte de cette l�galit�, cette assembl�e a si�g� et d�lib�r� sur sept points inscrits � son ordre du jour. En effet, lors de la pl�ni�re du 8 du mois courant, les quatre �lus rest�s fid�les au P/APC, M. Ra�ssi Djamel, ont vot� le BS 2004, le compte administratif CA 2003, le budget primitif BP 2005, �tudi� et approuv�, le POS et le PDAU, l’affectation des cr�dits et PCD, deux march�s de r�alisation ainsi que la liste du mat�riel r�form� mis en vente aux ench�res. Pour rappel, les frondeurs ont exig� � l’entame de leur action le changement des trois vice-pr�sidents ensuite le d�part du maire. Or, cette derni�re requ�te ne remplit pas les conditions requises par l’article 55 du code communal. Les contestataires, appr�hendant sans doute l’impasse dans laquelle ils se sont engouffr�s, se sont content�s, en dernier lieu, de soumettre huit questions au premier magistrat de la commune, dont certaines, selon le P/APC, rel�vent de sa responsabilit� et de sa gestion quotidienne. M. Ra�ssi nous a exhib� les dossiers �labor�s en r�plique aux questions de ses adversaires, puis nous a fait lecture de l’argumentaire pr�sent� officiellement lors de la derni�re assembl�e relatif � chacune des huit critiques. Faute d’autres arguments, un vice-pr�sident, le pr�sident de la commission sociale, et un d�l�gu� de l’annexe de l’APC, ont pr�sent�, devant l’assembl�e, leur d�mission de leurs postes respectifs. “J’ai refus� ces d�missions pour la simple raison que nous avons commenc� ensemble notre mandat pour r�soudre les probl�mes des citoyens et je persiste � croire que nous devrions les prendre en charge ensemble”, nous dit M. Ra�ssi qui ajoute, par ailleurs, qu’il maintient, contre vents et marr�es, sa d�marche de rassembleur. Pour revenir aux huit questions adress�es au maire, le point crucial de ce listing se rapporte � la r�gularisation des induts occupants des dix-sept sites au sein de certaines EAC de la commune. Selon les opposants, des nouveaux attributaires auraient �t� rajout�s aux listes initiales du site num�ro 9. Sur ce, M. Ra�ssi a r�pliqu� : “Cette op�ration a �t� h�rit�e de l’ancienne APC qui avait d�lib�r� et qui avait arr�t� la liste des b�n�ficiaires. Les rajouts concernent les recours introduits par les familles nombreuses qui ne pourraient pas se contenter de 200 m�tres carr�s chacune pour la construction de leur habitation.” Il affirme, en outre, qu’il est dispos� � d�lib�rer pr�cis�ment sur ces listes. S’agissant du d�passement de 44 % des cr�dits, ce probl�me est na�t, selon lui, du blocage du vote du budget suppl�mentaire (BS) de 2004. Pour la majorit� des citoyens de la ville de l’ex- Rocher Noir, les �lus de leur APC ont gaspill� inutilement de l’�nergie pour des “chamailleries” alors que la situation de la commune qui a v�cu un cataclysme commande aux uns et aux autres de la mod�ration et des efforts suppl�mentaires pour venir � bout des difficult�s. Ils esp�rent que le processus d’apaisement est d�sormais irr�versiblement enclench�. Abachi L.

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