R�gions Centre : La desserte Djelfa-Alger pose toujours probl�me

A l’�re du Jumbo Jet, du TGV et autres transports rapides et sophistiqu�s, Djelfa n’est m�me pas � l’�poque du train � vapeur !
Pourtant, cette ville existe depuis 1861 et plus cocasse encore comme situation, vingt-cinq ans apr�s sa naissance, sa navette par train vers Blida existait d�j� ! Pas tr�s loin de nous, il y a trente ans, le trajet �tait assur�, on s’en souvient, par des bus Mann et bien avant par des Chausson ! Aujourd’hui, on est encore au stade des �lucubrations pour des solutions de rafistolage au coup par coup ! On se rend compte de l’ampleur et de l’acuit� du probl�me chaque fois qu’il y a un �v�nement national ou religieux. Pour plus de pr�cision, Djelfa est distante de la capitale de 300 km. Une longueur somme toute logique, suffisante pour plancher sur ce probl�me “�pineux”. Qui ne sait pas qu’Alger repr�sente une destination emprunt�e par des milliers de Djelfaouis. Les d�placements au quotidien sont motiv�s par de multiples raisons surtout pour des soins ou encore pour des �tudes universitaires ! Il arrive souvent qu’on s’y rende pour la journ�e, le temps d’effectuer des emplettes et de retourner le soir ! Tout cela rel�ve du casse-t�te et la population n’en finit pas de souffrir le calvaire. Certes, il existe des taxis pour qui cette situation est une aubaine, de surcro�t � l’occasion des f�tes. D’abord, les prix pratiqu�s sont prohibitifs et ensuite quel que soit le nombre de taxis de part et d’autre il demeure largement en-de�� de la demande aux jours de pointe. On devrait savoir que les cit�s universitaires d’Alger et de Blida abritent plus de 10 000 �tudiants. On croit savoir aussi que Djelfa totalise un nombre terrifiant de sujets canc�reux qui doivent imp�rativement et r�guli�rement se rendre � Blida pour des cures de chimioth�rapie, car � ce jour, Djelfa n’a pas de moyens idoines pour une telle prise en charge. Et comme un mal ne vient jamais seul, le ch�mage et la pauvret� s�vissent end�miquement pour classer la r�gion de Djelfa au premier rang de l’indigence au niveau national. Faut-il donc regretter la p�riode d’antan et de penser qu’il serait plus int�ressant de remonter le temps que de constater avec impuissance que l’�volution du temps ne signifie pas forc�ment progr�s ? Au fait, comment peut-on imaginer le d�veloppement sans infrastructures et moyens de transports ? Enfin � quoi fait-on allusion lorsqu’on mobilise un budget de fonctionnement pour l’APW pour d�battre justement du d�veloppement local ? Abdelkader Zighem

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