Une bouille de petit p�re au regard profond�ment triste, pourtant Jacques Villeret �tait un bon client des fous rires. En tout cas, il l’avait affirm� et prouv� au public pendant l’�mission d’Arthur samedi dernier sur la chaine fran�aise TF1.
Mort vendredi d’une h�morragie interne, Jacques Villeret donnait l’impression d’�tre plus que jamais en vie aux c�t�s de ses derniers compagnons de sc�ne pour “les Enfants de la t�l�” et pour le coup une sp�ciale fou rire. Comble de l’ironie ou simple hasard, d�s demain, dans les salles fran�aises, on retrouvera Jacques Villeret pour un dernier rendez-vous dans Iznogoud-Calife � la place du calife. Une premi�re adaptation cin�matographique des bandes dessin�es cr��es par le sc�nariste Ren� Goscinny, le p�re d'Ast�rix… Encore une pure merveille de la com�die fran�aise, choisi par le r�alisateur Patrick Braoud�. On y voit un Jacques Villeret dans toute sa splendeur, interpr�tant le r�le du calife el poussah. Un dernier d�lire pour cet homme dont le parcours est parsem� d’�toiles qui scintilleront certainement jusqu’apr�s sa mort. Une mort inattendue m�me si Jacques Villeret souffrait depuis des ann�es du foie. Le monde des arts a une fois de plus perdu un grand monsieur. N� le 6 f�vrier 1951 � Loches, Indre-et-Loire (en France), il avait jou� notamment dans Le d�ner de cons, Les enfants du marais et derni�rement dans Vip�re au poing. Acteur de composition, Jacques Villeret avait souvent interpr�t� le r�le du Fran�ais moyen, un doux personnage franchouillard, g�n�ralement post� en souffre-douleur ; il avait re�u ses premi�res formations au conservatoire de Tours, puis de Paris, o� il a eu comme professeur Louis Seigner, ancr� ses premiers pas sur les planches du th��tre ( Occupe-toi d’Am�lie, Les Fourberies de Scapin). C’est certainement gr�ce � Yves Boisset, qui le premier lui a permis de briller au cin�ma, dans R.A.S. (1972). La Soupe aux choux (1981) l’a consacr� par le grand public au rang des meilleurs. Sam H.

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