Afin de se positionner vis-�-vis de la nouvelle loi sanitaire, le Syndicat alg�rien des param�dicaux prend ses devants et anticipe sur l’application des axes de la r�forme suite aux derni�res d�clarations du ministre de la Sant� et de la R�forme hospitali�re qui avait annonc� que la nouvelle loi �tait fin pr�te. Pourtant, le Pr. Mourad Redjimi avait d�clar� �galement que “la contractualisation ne signifie pas d�permanisation” en essayant de rassurer le personnel m�dical et param�dical tout en signifiant que le nouveau syst�me sanitaire doit se r�organiser et red�finir les missions et r�tributions.
Ilhem Tir - Alger (Le Soir) - Le Syndicat alg�rien des param�dicaux (SAP), agr�� depuis le 4 septembre 2004 et structur� dans 46 wilayas en totalisant les 50 000 adh�rents, est entr� en phase de structuration et d’installation de ses assises. “C’est une �tape d�terminante pour nous en tant que nouveau syndicat afin de faire face aux impr�vus qui peuvent d�couler de l’application des r�formes hospitali�res et particuli�rement la nouvelle loi sanitaire”, a soulign� le secr�taire g�n�ral du SAP, M.Ghachi Loun�s. Ce dernier, � l’occasion de la tenue de l’assembl�e g�n�rale du syndicat, s’est interrog� sur le contenu de cette loi ignor�e jusqu’� pr�sent par l’ensemble du personnel param�dical, selon ses convictions. “Qui est au courant de la r�vision du statut du personnel param�dical, de la contractualisation et des projets de services ?” a-t-il jug� en s’adressant � l’assistance. Des concepts nouveaux et pleins d’ambigu�t�s pour les param�dicaux qui restent convaincus que l’application des r�formes promises pourrait compromettre leur carri�re professionnelle. Du c�t� de la tutelle, l’on confirme qu’une version de la loi sanitaire provisoire a �t� soumise pour concertation depuis le mois de f�vrier 2003. “Tout le monde a eu le temps de la consulter”, confirme-t-on. Est-ce l’absence de dialogue qui est � l’origine de cette confusion ? Quant aux param�dicaux, l’heure est � la mobilisation et � l’organisation si ce personnel majoritaire � travers les structures hospitali�res voudrait n�gocier ou s’impliquer en tant que partenaire incontournable. “Finie l’�re o� l’on ne parlait que d’indemnisations, il est temps que l’on s’int�resse � notre devenir dans le cadre de ces r�formes engag�es d�j� sur le terrain”, ajoute le SG du SAP. La d�termination du personnel m�dical � s’organiser, se structurer est affich�e et des �lections des diff�rentes instances sont programm�es � travers toutes les structures de sant� existantes. Les param�dicaux veulent aller plus loin en revendiquant la cr�ation d’un conseil national pour la protection de la profession. I. T.

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