Actualit�s : ENVIRONNEMENT
La biotechnologie bient�t d�velopp�e en Alg�rie


Le minist�re de l’Environnement et de l’Am�nagement du territoire a abrit� une rencontre qui a regroup� des cadres du secteur et des chercheurs. Cette r�union pr�sid�e par M. Ch�rif Rahmani, ministre de tutelle, a port� sur l’examen de deux questions essentielles. Il s’agit de faire le bilan du premier avis d’appel d’offres, ainsi que le lancement d’un second qui traite de la biotechnologie. Le ministre a �galement annonc� que Bou�nan (Blida) sera la ville de la science des biotechnologies.
Amir G. - Alger (Le Soir) - Au cours de son allocution, le ministre a rappel� que la premi�re offre lanc�e en 2002 a port� sur six projets. Il est en effet question des d�chets solides, de la pollution atmosph�rique, la pr�servation des ressources en eau, l’am�nagement du littoral, la biodiversit�, ainsi que l’�ducation environnementale. L’orateur a soulign� que pour aider les chercheurs impliqu�s, le minist�re a mis en place un certain nombre de structures afin d’œuvrer � une gestion financi�re rationnelle. Selon lui, les activit�s de recherche se d�roulent correctement sans aucune entrave d’ordre bureaucratique ou administratif. Le premier bilan certifie que 90% des projets sont bien avanc�s dans leurs travaux de recherche. La consommation du budget varie quant � elle de 50 et 60%. Par ailleurs, les reliquats financiers provenant des 10% des projets d�faillants ont �t� propos�s � l’affectation pour les besoins des ateliers de travail, les tables rondes et autres manifestations sur les r�sultats des recherches. Les autres aspects abord�s dans cette rencontre sont le lancement d’un autre appel d’offres en rapport avec la biotechnologie. En effet, la biotechnologie moderne est au centre des d�bats, a fortiori quand les sp�cimens vivants se retrouvent confisqu�s par une poign�e de soci�t�s multinationales, a soulign� le conf�rencier. Ce dernier a �galement �num�r� l’impact des risques que peut engendrer la biodiversit� sur les consommateurs. M. Ch�rif Rahmani a en outre mis en exergue le risque de toxicit� d� � l’introduction de g�nes qui peuvent entra�ner des perturbations non voulues dans l’expression d’autres g�nes chez les vivants. Cela peut se traduire par des allergies et des risques nutritionnels provoqu�s par la modification de la composition finale. Ceci sans parler des autres risques de contamination engendr�s par l’accumulation des r�sidus toxiques ou de production de toxines. En marge de son intervention devant les chercheurs, le ministre n’a pas manqu� de rappeler l’incidence de la biotechnologie sur l’environnement. Ainsi, les plantes g�n�tiques, transform�es pour r�sister davantage � certains types d’insectes, peuvent � leur tour donner naissance � de nouvelles g�n�rations d’insectes, ce qui repr�sente une menace s�rieuse. Dans le m�me contexte, la confiscation du vivant peut entra�ner un appauvrissement des pays d�munis � travers le pillage des ressources g�n�tiques et les difficult�s qu’auront les agriculteurs � ressemer leurs r�coltes. Sur ce plan, le ministre de l’Environnent a assur� qu’une biotechnologie moderne bien orient�e peut rendre service � l’�conomie nationale et � l’environnement. Ainsi plusieurs th�mes ont �t� arr�t�s afin de permettre aux chercheurs de faire leur travail. Il s’agit entre autres des pr�c�d�s de biod�pollution et bior�m�diation, � travers le traitement des eaux us�es des r�sidus chimiques des polluants provenant des hydrocarbures, m�taux lourds, d�chets hospitaliers et produits p�rim�s. Le deuxi�me th�me �nonc� porte sur la biopr�servation des �cosyst�mes. Cela consiste en la mise au point de plantes r�sistantes aux stress abiotique et biotique, l’am�lioration et la s�lection des races animales, et la valorisation des souches microbiennes. Le dernier th�me retenu traite de la bios�curit� par la mise au point de proc�d�s d’analyse ou de contr�le des organismes g�n�tiquement modifi�s. Les soumissions retenues doivent, selon le ministre, r�pondre aux pr�occupations du secteur. Les structures concern�es doivent aussi justifier d’un minimum de moyens. Les m�me projets sont aussi appel�s � favoriser la coop�ration entre les structures de recherche et le secteur socio�conomique. A la fin de son intervention, M. Ch�rif Rahmani a annonc� que Bou�nan, dans la wilaya de Blida, sera sacr�e ville des sciences de la biotechnologie. A. G.

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