R�gions Ouest : SAIDA
Protestation des habitants de la cit� du CDT Medjedoub


Dans une p�tition sign�e par 95 habitants de la cit� du Commandant-Medjedoub et dont une copie nous a �t� remise hier, les p�titionnaires s’�l�vent contre leurs conditions de vie qui ne cessent de se d�grader au fil des jours.
En effet, ces habitants d�sabus�s, s’insurgent tout d’abord sur l’inexistance de l’�clairage public dans leur cit� isol�e et cela depuis des ann�es. Ainsi, les habitants font remarquer dans leur p�tition qu’il sont oblig�s de regagner leur domicile � des heures avanc�es dans la journ�e, par crainte, estiment-ils de toutes sortes d’�v�nements inattendus. Par cons�quent, les habitants signalent la recrudescence de toutes sortes de violence comme les cambriolages, les agressions et autres atteintes � leurs biens et leur vie. En outre, les habitants se plaignent de l’�tat d�fectueux et d�labr� de la voirie car estiment-ils la circulation pi�tonni�re et automobile est impossible, surtout avec les chutes de pluie, sans parler de la neige o� ils ne cessent de patauger dans la boue. En plus, les habitants sont r�vuls�s de se voir toute leur vie en train de peiner sous les ordures et toutes sortes d’immondices et cela � cause de l’inexistence d’un espace pour le d�p�t des d�chets m�nagers. Pis encore, les p�titionnaires soul�vent le cas dramatique d’un bidonville o� 80 familles vivent actuellement dans des igloos car la neige a couvert leurs taudis construits originellement de zinc et de toub. Ils vivent ou plut�t survivent face � une r�alit� des plus d�routantes et cela depuis 15 ans ; nonobstant les promesses du ministre de l’Agriculture, Sa�d Barkat, rappellent-ils et qui avait en 2001 insist� pour leur recasement sans parler de la visite du chef de l’Etat qui avait en juillet 2003 exig� l’am�lioration des conditions de vie des d�munis. Notons qu’une femme avait p�ri l’an dernier dans l’oued apr�s que les eaux pluviales aient envahi son taudis. Cela dit, les p�titionnaires interpellent de nouveau les responsables locaux et centraux pour mettre fin � leur calvaire qui n’a que trop dur�. Abdelkader Ouedjedi

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