Actualit�s : SELLAL SE VEUT RASSURANT
Les Alg�riens � l’abri des coupures d’eau ?


Les fr�quentes coupures d’eau sont-elles en phase de devenir un mauvais souvenir ? A en croire le ministre des Ressources en eau, la distribution de l’eau potable sera assur�e quotidiennement. Le prix du m�tre cube ne conna�tra pas d’augmentation dans l’imm�diat mais il n’est pas exclu que les pouvoirs publics imposent, dans les ann�es � venir, le prix “r�el” de l’eau.
Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Le volume actuel des ressources hydriques est jug� suffisant pour couvrir les besoins des consommateurs jusqu'� fin 2005. Si la capitale b�n�ficiera de cette embellie, l’ouest du pays continuera � souffrir du manque d’eau. Selon des �tude faites par des bureaux d’�tude �trangers, les ann�es � venir risquent de ne pas �tre aussi pluvieuses que les deux derni�res, ce qui fera dire � Sellal que les projets doivent continuer � �tre faits � la m�me cadence, car seule une vision � long terme pourrait mettre l’Alg�rie � l’abri de la s�cheresse : le dessalement d’eau de mer, l’exploitation des nappes phr�atiques figurent en bonne position dans les projets du minist�re. Sellal, qui �tait hier l’invit� de l’�mission Tahaoulet de la Cha�ne I a �voqu� la question du prix du m�tre cube. Il en ressort que l’Alg�rien est loin de payer le v�ritable prix de l’eau. Actuellement, l’eau arrivant au niveau de l’ADE et achemin� gratuitement par l’ANB revient � 25 DA le m�tres cubes tandis que le consommateur ne paye actuellement que 11,50 DA. Un prix qui risque d’�tre revu � la hausse, car le minist�re voudrait atteindre une “rationalisation” de l’utilisation de cette ressource qui passe in�vitablement par des augmentations. En plus de la raret� de l’eau, les gestionnaires du secteur font face � un taux de d�perdition important. Premier mis en cause : le r�seau trop v�tuste et fait dans des mati�res pas toujours conformes et dont la dur�e de vie ne d�passe pas les 15 ans. A Alger, par exemple, pas moins de 2500 km doivent �tre r�habilit�s, la m�me op�ration sera par la suite initi�e � Constantine et Oran. Dans la capitale, l’ADE et Suez devront bient�t s’occuper de la distribution de l’eau dans le cadre d’une gestion “d�l�gu�e”. Une disposition incluse dans le code de l’eau qui sera pr�sent� incessamment � l’Assembl�e populaire nationale apr�s avoir re�u l’aval du Conseil des ministres et celui du gouvernement. Des appels d’offres pour des actions similaires seront lanc�s pour Constantine et Oran. Interrog� sur l’�tat des barrages, le ministre des Ressources hydriques a indiqu� que le taux de remplissage atteint un seuil tr�s satisfaisant mais que la question de l’envasement continue de poser probl�me car, en lan�ant des barrages, le traitement des bassins versants se fait rarement. Pour y rem�dier, le d�partement de Sellal r�servera une grande enveloppe budg�taire pour le desenvasement en proc�dant notamment � la plantation d’arbres avec le concours des services des for�ts. Le ministre a en outre certifi� qu’avec le nouveau statut de l’Agence nationale des barrages, la situation s’am�liorera certainement. “Son ancien statut ne lui permettait pas de jouer pleinement son r�le, son actuel statut la rendra plus efficace”, dira-t-il avant d’�voquer la question du dessalement d’eau de mer. En plus des 21 petites stations d�j� op�rationnelles, c’est sur les 11 grandes stations que compte son d�partement pour arriver � une production atteignant le million de m�tres cubes par jour. N. I.

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