Abord� hier apr�s-midi lors d’une rencontre entre le chef du gouvernement, M. Ahmed Ouyahia, et une d�l�gation de la Centrale syndicale, conduite par son secr�taire g�n�ral, M. Abdelmadjid Sidi Sa�d, l’avant-projet de loi sur les hydrocarbures, selon le ministre de l’Energie, ne concerne ni la privatisation de Sonatrach ni la restructuration du secteur et dont sa forme initiale n’a pas chang�.
N�anmoins, M. Khelil n’a pas tacitement �cart�, quoique en usant de l’approximatif, la possibilit� pour Sonatrach de suivre le mod�le de l’entreprise norv�gienne Statoil, en termes d’ouverture de capital. En effet, Statoil est d�tenue � 75% de son capital par l’Etat norv�gien et les 25% d’actions restantes sont introduites en bourse et traduites en programmes d’investissements et sujets � l’audit et contr�le ext�rieurs. Tout en affirmant que ce projet de loi a �t� ouvert depuis plusieurs ann�es et le demeure � la discussion et l’enrichissement de la part des partenaires sociaux et des partis politiques, qui “ont leur mot � dire � ce sujet et leurs pr�occupations sont � prendre en charge”, Chakib Khelil s’est affirm� toutefois convaincu que ce texte passera, et �cartant toute option de rejet a r�it�r� son analyse sur la n�cessit� de l’adopter rapidement et ne pas perdre du temps. Cela parce que son impact n’aura d’effet en termes d’augmentation des revenus, selon lui, que d’ici quatre, cinq ou six ann�es, et parce qu’il devrait notamment permettre d’am�liorer les conditions en Alg�rie d’attractivit� de l’investissement �tranger, dans un contexte caract�ris� par une forte concurrence � l’international de la part de plusieurs pays de par le monde. En fait, ce projet de loi, en s�parant les missions de l’Etat de celles de Sonatrach, et en cr�ant des agences de r�gulation devrait, selon M. Khelil, lib�rer cette derni�re de plusieurs fardeaux et lui permettre de pouvoir planifier ses actions � long terme et de mani�re autonome de l’Etat. C. B.

Format imprimable