Apparemment, � Bou�ra, par les temps qui courent, la mode est � la ru�e vers la r�conciliation et l’amnistie g�n�rale.
Ainsi, en est-il ce jeudi o�, au moment o� une rencontre se d�roulait au th��tre communal pour l’installation du comit� de wilaya pour l’amnistie g�n�rale en pr�sence de deux repr�sentants du comit� national du CNAG, une autre rencontre initi�e celle-l� par la coordination continue pour la r�conciliation nationale ou CCRN et pr�sid�e par le ministre du Tourisme, M. Mohamed Seghir Kara, s’est tenue � Bechloul. Et l’on comprendra vite que la pr�sidence du CNAG �chue � l’ancien pr�sident de la R�publique, M. Ahmed Ben Bella, ne semble pas plaire � tout le monde. Du moins pour ceux qui avaient �t�, d�s les premi�res ann�es de la premi�re mandature du pr�sident Bouteflika, � la premi�re loge dans le cadre du soutien � la concorde civile. Comme Mohamed Seghir Kara, dont la venue ce jeudi en est un message on ne peut plus clair. Aussi la CCRN souligne-t-elle dans une d�claration remise � notre bureau, vouloir � travers cette rencontre de jeudi “donner un coup de starter pour une campagne de sensibilisation autour de la r�conciliation nationale et l’amnistie g�n�rale”. Lors de cette rencontre tenue � Bechloul, le ministre du Tourisme qui s’est f�licit� du dialogue enclench� par le chef du gouvernement avec les arouch en rappelant que celui-ci entre dans le cadre du processus de r�conciliation nationale entrepris par le pr�sident de la R�publique, appellera les citoyens � s’organiser en comit� de villages et communes et conjuguer leurs efforts pour le triomphe de l’amnistie g�n�rale, seule � m�me de redonner espoir � l’Alg�rien, assurer la stabilit� de l’Alg�rie, condition indispensable pour la relance �conomique et le bien-�tre du citoyen... Par ailleurs, � Bouira, la rencontre initi�e par le CNAG au th��tre communal s’est faite tellement en catimini qu’en fin de compte, les organisateurs se sont retrouv�s avec un nombre insuffisant pour l’installation du bureau lequel devra �tre compos� de 25 membres. Cela �tant, les quelques pr�sents, des correspondants de presse pour la plupart, essayeront quand m�me d’initier un d�bat autour de l’amnistie g�n�rale, en rappelant aux initiateurs de ce projet que le pardon passe par la v�rit�, mais il �tait dit que les initiateurs sont, comme toujours, des gens qui se bousculent sur tout ce qui s’initie par le pouvoir sans se soucier du reste. Y. Y.

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