Le salon � vocation nationale d�di� � l’ameublement a vu la participation massive des importateurs au d�triment des producteurs.
Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Un constat qui n’a pas �chapp� au ministre des Petite et Moyenne entreprises et de l’Artisanat. M�me remontrance faite � tous ceux qui se contentent d’importer et d’inonder le march� : il est temps de passer du commerce � l’investissement. C’est en faisant le tour du pavillon G de la Foire des expositions des Pins-Maritimes que Mustapha Benbada a pu constater que sur les 42 participants, une tr�s large majorit� ne pouvait �tre r�pertori� parmi les producteurs nationaux. Ces derniers en nombre r�duit n’ont pas h�sit� � faire part de leurs dol�ances : le repr�sentant de BCR s’est plaint de la contrefa�on qui nuit � son produit, pourtant reconnu mondialement, tandis que d’autres producteurs ont d�plor� le fait que des marchandises import�es se vendent � des prix plus bas que celles produites localement. R�ponse du ministre : il faut se pr�parer � l’adh�sion de l’OMC en r�duisant “la d�pendance vis-�-vis de l’�tranger. Toutes les barri�res vont c�der avec l’adh�sion � l’OMC et nos produits doivent �tre concurrentiels”. A l’adresse d’un importateur qui se targue de proposer des tables “alg�riennes” sous pr�texte qu’il fait de l’assemblage en Alg�rie de pi�ces import�es d’Espagne, il dira que “l’Alg�rie a besoin de personnes qui font de la valeur ajout�e”. L’option du partenariat est privil�gi�e par le ministre des Petite et Moyenne entreprises et de l’Artisanat, avec une pr�f�rence pour les pays arabes avec lesquels des protocoles d’accord existent d�j�. C’est le cas notamment de la Tunisie, de la Jordanie et de la Syrie. Ces trois pays prennent en charge la formation de jeunes artisans en mati�re de tissage ou de travail du bois. La promotion des investissements fait �galement partie des priorit�s de Benbada mais l’entrave du foncier industriel ne posera-t-elle pas probl�me ? “Non” r�torque le ministre qui estime qu’en Alg�rie, il n’existe pas de manque d’assiettes fonci�res mais que ces derni�res �taient tr�s mal r�parties. “Il existe des zones toujours vierges et en attente d’investisseurs” avouant n�anmoins que le foncier industriel avait �t� longtemps l’objet de malversations que “l’Etat est fermement d�cid� � d�jouer � l’avenir”. Le salon de l’ameublement et de la d�coration int�rieure se poursuivra jusqu’au 17 f�vrier. Les visiteurs pourront y trouver des meubles, de la literie, des �quipements pour salle de bains � des prix dits promotionnels.
N. I.

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