Actualit�s : CONCLAVE DE L'INTER-COMMUNALE A AKBOU
Les antidialoguistes d�cident de r�investir la rue


L’aile de la coordination intercommunale de B�ja�a, hostile � la reprise des n�gociations avec le chef du gouvernement, s’est r�unie jeudi dernier dans la ville d’Akbou avec comme point majeur � l’ordre du jour de sa rencontre “la r�unification des rangs au sein du mouvement des arouch de Kabylie et les actions de rue � entreprendre en vue de d�noncer le nouveau dialogue entam� par leurs ex-camarades de l’Interwilayas depuis un mois avec Ouyahia”.
La rencontre d’Akbou aurait enregistr�, selon ses organisateurs, la pr�sence d’une trentaine de coordinations de commune. Consid�rant l’engagement de leurs ex-compagnons de lutte dans la voie du dialogue avec le chef du gouvernement comme une “trahison”, les animateurs “antidialoguistes” de la CICB comptent organiser, � partir de jeudi prochain, une s�rie de meetings et de conf�rences- d�bats au niveau des diff�rentes localit�s de la wilaya de B�ja�a pour expliquer � la population ce qu’ils consid�rent comme “une autre manœuvre visant � normaliser la r�gion en pr�vision du projet d’amnistie g�n�rale de Bouteflika”. Les m�mes conclavistes envisagent �galement d’organiser d’autres manifestations de rue pour la journ�e du 19 mars avec les m�mes mots d’ordre. Par ailleurs, � travers une d�claration rendue publique, tout en d�non�ant violemment leurs ex-camarades de l’Intercommunale ayant repris langue avec Ouyahia, les animateurs du bloc oppos� au dialogue au sein de la CICB ont tenu � apporter un d�menti � la derni�re d�claration du chef du groupement de la gendarmerie de B�ja�a faisant �tat de l’arrestation du gendarme, auteur de l’agression commise sur un jeune citoyen � Takrietz, il y a une quinzaine de jours. “L’officier inculp� et mis aux arr�ts selon les d�clarations de son chef hi�rarchique qui s’est d�plac� sur les lieux pour calmer les esprits demeure toujours en fonction, chef de compagnie d’Akbou”, indique-t-on dans le m�me document de la CICB. “Ce qui d�montre, si besoin est, que le jugement des assassins n’est pas pour demain”, soulignent les r�dacteurs du document.
A. K.

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