R�gions Centre : BORDJ-MENAIEL LEURS PENSIONS COMPL�MENTAIRES BLOQU�ES DEPUIS HUIT MOIS
Les retrait�s exigent leurs devises d’une banque toujours sinistr�e


Plusieurs citoyens de la ville de Bordj-Mena�el, des retrait�s notamment, se sont d�plac�s pour nous relater un probl�me auxquels ils sont confront�s depuis huit mois. Il s’agit du non-versement, par l’agence 619 de la banque Badr de la m�me ville, de leurs retraites compl�mentaires du second semestre de l’ann�e �coul�e qui leur sont pay�es normalement � chaque fin de trimestre par la caisse fran�aise IREC. Les montants de ces retraites compl�mentaires varient, selon les documents que les titulaires nous ont pr�sent�s, entre 115,74 et 148,13 euros.
Ce retard a commenc� avec le transfert des paiements de la poste vers la banque. En effet, lorsque ces retrait�s recevaient leur p�cule par le biais de la poste qui le r�glait en �quivalent dinars, il n’y avait, selon eux, aucun retard, mais depuis la prise en charge par cette banque qui devait leur reverser leur d� en euros ils n’ont rien vu venir. “Nous sommes ballott�s depuis plusieurs mois entre cette agence bancaire et leur si�ge du boulevard Amirouche sans qu’aucune r�ponse satisfaisante ne nous est donn�e”, disent ces retrait�s qui seraient, � en croire leurs repr�sentants, plus de 600 uniquement � Bordj Mena�el � attendre l’apurement de cette situation g�nante pour certains d’entre eux qui n’ont, semble-t-il, que cette derni�re ressource compl�mentaire, pour boucler les fins de mois tr�s difficiles par les temps qui courent. “J’ai d� m’en passer des f�tes de l’A�d El- Adha, parce que je n’ai pas touch� la somme qui me permettait de faire face aux d�penses”, nous affirmera l’un d’eux. Au niveau de l’unit� 619 de la Badr, install�e dans quelques locaux, trop exigus pour ce genre d’activit� financi�re, d’une villa d’un particulier toujours en chantier et en l’absence d’un directeur depuis janvier 2005, c’est les employ�s eux-m�mes qui g�rent la banque. Ils se montrent rassurants au sujet de ces retrait�s : “Nos clients ont �t� pay�s r�guli�rement, les autres qui ne disposent pas de compte chez nous verront leur argent remis au fur et � mesure de nos capacit�s, mais voyez dans quelles conditions nous travaillons.” Dans le froid glacial, le caissier a allum� une petite r�sistance pour pouvoir compter les billets. Le guichetier ne peut recevoir plus d’un client � la fois. Les dossiers sont pos�s � m�me le sol. “A la suite du s�isme, nous avions travaill� pendant 22 mois dans un bureau de trois m�tres sur trois � Dra�- Ben-Khedda. Cela fait � peine une semaine que nous nous sommes install�s ici. Avec cette nouvelle fonction qui consiste � g�rer autour de 5 000 dossiers de retrait�s, nous perdons par cons�quent des clients.” Il est vrai que, constat fait, les sept employ�s accomplissent leur t�che quotidienne dans des conditions pr�caires. A noter que l’ancien si�ge de cette banque gravement endommag� est en r�habilitation. Le souhait des banquiers est que la division internationale de la Badr qui pr�l�ve tout de m�me pr�s de 8 euros sur chaque virement confie cette t�che de paiement, en attendant la remise en ordre de leur unit�, � l’unit� 578 situ�e dans la m�me ville. Cela soulagera et la banque et les citoyens qui exigent leurs arri�r�s.
Abachi L.

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