Actualit�s : 30 clandestins marocains rep�ch�s au large d’Oran

Une autre op�ration de sauvetage de clandestins a �t� men�e vendredi dernier par la fa�ade maritime ouest, qui a rep�ch� vers 18h00 une trentaine de ressortissants marocains � 18 km au nord de Cap-Blanc. Le voyage de ces derniers qui r�vaient d’aller en Espagne s’est transform� en cauchemar apr�s la d�rive du zodiaque qui les transportait. Selon les rescap�s, 65 Marocains ont pris le d�part le 19 f�vrier de Houssa�ma, au Maroc.
“Le voyage devait durer 17 heures, au bout de la seizi�me heure, raconte Mohamed A. un jeune homme de Kala�, �g� de 24 ans, le zodiaque qui s’approchait d’Almeria a d�riv� dans la soir�e entra�n� par le courant”. Ces derniers ont d� alors jeter la nourriture compos�e essentiellement de pois chiches et de dattes de peur que l’embarcation coule. L’eau de mer �tait la seule nourriture de ces clandestins, dont la plupart viennent de Kala�, une ville marocaine o� le taux de ch�mage est assez �lev�. Le manque de travail a pouss� ces aventuriers, selon Mohamed, � quitter leur pays pour gagner de l’argent sous d’autres cieux � l’instar des autres clandestins, qui ont pu aller en Espagne et r�gulariser leur situation. Ce jeune a d�j� tent� sa chance pour aller � Almeria. “A chaque fois, les passeurs reportaient mon voyage bien que je payais. On me disait toujours de revenir en raison du nombre important de clandestins, qui se pr�sentaient”, nous confia-t-il. Le montant de la somme remise aux passeurs est assez important, selon Mohamed. “Tous les clandestins ont d� payer entre 10 et 15 mille dirhams pour aller en Espagne”. Mohamed et les autres rescap�s jurent de ne plus recommencer cette aventure. L’image des victimes mortes de froid et de faim restera � jamais grav�e dans leur m�moire. Sans l’aide des gardes-c�tes alg�riens alert�s par leurs homologues espagnols, ils auraient p�ri. Notons que le consul g�n�ral du Maroc � Oran s’est rendu hier aux services des urgences chirurgico-m�dicales pour s’enqu�rir de l’�tat de sant� des rescap�s. Dans ce m�me service, s�journent des rescap�s asiatiques et africains sauv�s la m�me journ�e par les unit�s du CNOSS. La plupart des clandestins sont plac�s � m�me le sol en raison du manque de lits.
Soraya H. A.

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