La ville de Sougueur, situ� � 25 km au sud de Tiaret, a v�cu depuis hier matin au rythme de manifestations avec la descente dans la rue de plusieurs centaines de citoyens pour exiger le d�part imm�diat et inconditionnel du procureur de la R�publique.
Selon des sources en provenance de la r�gion, les manifestants tout en scandant des slogans hostiles au procureur, ont organis� une marche pacifique avant de se diriger vers le si�ge du tribunal pour ensuite en bloquer l’acc�s. “Le procureur doit partir”, tonnent des citoyens col�reux. La situation aurait pu conna�tre des tournures graves n’�taient l’intervention du chef de da�ra, le commissaire et le capitaine de la Gendarmerie nationale qui ont pu raisonner les manifestants en les invitant � une rencontre- dialogue au niveau de la maison des jeunes Ma�chou- Ahmed de la ville. Les autorit�s civiles et militaires se sont montr�es tr�s r�ceptives aux dol�ances formul�es en promettant � l’assistance qu’elles seront s�rieusement �tudi�es. Des intervenants dans la salle n’ont pas tergivers� en reprochant au procureur d’�tre � l’origine de l’ins�curit� r�gnant dans la ville... en rel�chant des criminels accus�s pourtant de d�lits graves. Cette impunit� profite � tous les malfrats pour imposer leur loi, indique un manifestant citant l’exemple des onze individus �pingl�s la semaine derni�re pour vol d’un portable en arrachant un doigt � l’aide d’un sabre � son propri�taire et le kidnapping au niveau de la cit� Somale d’une femme enceinte alors qu’elle �tait accompagn�e de son mari. Le pire dans cette double affaire c’est qu’un �l�ment de cette bande avait �t� relax� par ce m�me procureur. Poursuivant leur d�nonciation, les habitants de Sougueur qui ont pay� lourd les cons�quences de l’ins�curit� du fait des s�ries de vols, cambriolages, agressions et autres actes de violences, n’ont pas �t� sans crier � la hogra et la corruption et dont le procureur diront-ils, en est largement concern�. Cela dit, les manifestants sont rest�s sur leur faim en attendant l’aboutissement des promesses qui leur ont �t� faites car dans le cas o� aucune suite n’est donn�e � leurs revendications, ils intensifieront leurs actions de protestation en prof�rant des menaces de tout br�ler et “saccager”, mart�lent-ils.
M. B.

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