R�gions Ouest : MASCARA / ESPACES PUBLICS SQUATTES
63 locaux commerciaux ferm�s


Les Mascar�ens ne reconnaissaient plus leur ville depuis assez longtemps tant l’aspect de la cit� avait d�natur� par les pratiques de certains commer�ants toutes activit�s confondues.
Une anarchie sans pareille r�gnait puisqu’en toute impunit�, les uns exposaient des marchandises dans les rues ou ruelles, rendant la circulation des v�hicules impossible, les autres avaient confisqu� les trottoirs aux pi�tons pour exposer leurs articles ou carr�ment squatt� des places publiques. Que dire alors de ceux qui s’approprient les voies publiques devenues une chasse gard�e et parking pour leurs propres v�hicules, certains cafetiers, eux, poussent le bouchon jusqu’� installer leurs tables devant les entr�es des immeubles ou en face des balcons de citoyens. C’est vous dire que tout est permis dans cette ville et certains habitants s’offusquent de ce laisser-faire, le laxisme et le populisme ont eu courage sur cette situation. Un changement a �t� observ� depuis peu et il semblerait que l’Etat ait retrouv� ses esprits. En effet, l’on a fait place dans certaines art�res commer�antes comme les rues Emir-Abdelkader ou Toun�s o� les voies ont �t� d�gag�es. Le m�me constat est valable pour les places Oujedi ainsi qu’� proximit� de la poste. A l’int�rieur des march�s couverts de “El Rehaba” pour les fruits et l�gumes ainsi que dans celui des v�tements � proximit� de la place Emir-Abdelkader, l’on a d�limit� r�glementairement les espaces pour les commer�ants afin de mettre un terme aux embouteillages “humains”. Il est vrai que dans ces lieux, vous arrivez difficilement � vous frayer un passage et vous �tes oblig�s d’�tre sur vos gardes avec les voleurs � l’aff�t. Il y a enfin l’avenue Cheikh El-Khaldi qui m�ne au centre universitaire, tout �tait �galement permis dans celle-ci et beaucoup de citoyens n’avaient cess� de d�noncer ces commer�ants en mat�riaux de construction qui s’�taient appropri�s les espaces publics pour exposer bois, briques ou autres mat�riaux avec tous les d�sagr�ments que cela causait aux riverains. Mais de guerre lasse, ceux-ci se sont fait une raison puisqu’ils n’ont eu aucun �cho de la part des pouvoirs publics. L� aussi, des mesures recueillies ont �t� prises dans le cadre du dispositif install� par la da�ra. En effet, une commission de da�ra est � pied d’œuvre depuis octobre 2004 et les r�sultats commencent � porter leurs fruits. Ladite commission est compos�e d’un repr�sentant de la da�ra, de l’APC, des imp�ts, du commerce, du tourisme ainsi que des pr�pos�s � la police de l’urbanisme. Durant le dernier trimestre de l’ann�e �coul�e, 400 mises en demeure environ ont �t� adress�es � tous ceux qui avaient enfreint la r�glementation. La plupart d’entre eux s’y sont soumis, 52 locaux commerciaux ont �t� ferm�s durant cette m�me p�riode alors que pour les mois de janvier et f�vrier, 21 fermetures ont �t� prononc�es. Le travail n’est pas encore achev� et il sera de longue haleine, nous d�clarera le repr�sentant de la da�ra de Mascara. Les espaces publics ont �t� r�habilit�s et les trottoirs rendus aux pi�tons m�me s’il y a encore quelques r�calcitrants. Assistons-nous � une campagne contre ce ph�nom�ne d’occupation des espaces et voies publiques. Les autorit�s s’en d�fendent et affirment que l’autorit� de l’Etat sera r�tablie comme ils affichent une d�termination � �radiquer le march� informel. Tant mieux pour nous.
M. Meddeber

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