Culture : CIN�MA
Jean-Claude Brialy : en chair et en larmes


Il en faut peu � Jean-Claude Brialy pour qu’il se mette � parler, raconter et m�me conter son histoire. Au milieu de nombreux acteurs, cin�astes et producteurs alg�riens, Brialy s’est �mu face aux �loges qui lui ont �t� faites et a r�pondu � toutes les questions qui lui ont �t� pos�es, mardi dernier, � la Cin�math�que d’Alger.
Il n’a pas h�sit� � revendiquer son appartenance � ce pays qui l’a vu na�tre. Brialy s’est surtout senti alg�rien parce que, disait-il, il a h�rit� du plaisir d’exag�rer dans les discours � l’image des Alg�riens. La Cin�math�que d’Alger s’est emplie de cette chaleureuse rencontre estampill�e d’une grande fraternit� et charg�e d’�motion. Ce qui ne devait �tre qu’une br�ve apparition s’est tout naturellement transform� en une longue discussion pleine d’anecdotes. A la question de savoir ce que Brialy peut apporter au cin�ma alg�rien, il r�pondra spontan�ment et sans h�sitation : “Faire cadeau de mes prestations.” Il s’est aussi engag� � mettre � contribution ses relations pour rediriger les productions cin�matographiques fran�aises vers l’Alg�rie qui n’a plus � subir l’isolement dans lequel l’a plac� le clich� de la terreur. Il a promis de revenir mais pour passer des vacances car, pr�cise-t-il, pour cette fois-ci, il est l�, pour des raisons professionnelles qui l’ont men� d’Alger � Blida, et de Annaba jusqu’� Tamanrasset pour tourner un documentaire produit par TV5, TF1 et d’autre cha�nes retra�ant la vie des artistes fran�ais natifs d’Alg�rie qui viennent, pour certains, pour la premi�re fois retrouver leur quartier d’enfance et ce soleil qu’ils ont encore dans la peau.
Y. H.

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