Actualit�s : OUVERTURE DE LA SESSION DE PRINTEMPS DE l'APN
Sa�dani �vite l’amnistie g�n�rale


Amar Sa�dani a proc�d�, hier matin, � l’ouverture officielle de la session de printemps de l’Assembl�e populaire nationale. Une ouverture qui, comme � l’accoutum�e, a d�but� par un discours du pr�sident de la chambre basse du Parlement. �Devant l’importance du programme qui se profile pour la session qui commence et la port�e des dossiers inscrits � notre agenda, la repr�sentation nationale ici pr�sente a cette opportunit� unique de placer la cinqui�me l�gislature � l’avant-garde des r�formes qui feront date dans notre pays�, affirmera Amar Sa�dani en relevant l’importance des projets de loi qui seront examin�s puis adopt�s ces prochaines semaines par l’institution qu’il pr�side.
Pour ce faire, Sa�dani a invit� les d�put�s � se faire les �interpr�tes de la volont� populaire� et � faire preuve �de s�rieux et d’assiduit� dans leur fonction parlementaire. Bien s�r, il ne manquera pas de souligner que cette session �pr�figure la cons�cration de quelques-unes des r�formes engag�es par Son Excellence le pr�sident de la R�publique en application du programme sur lequel s’est massivement prononc� le peuple alg�rien au soir du 8 avril 2004�. Mais contrairement � ses interventions pr�c�dentes, Amar Sa�dani ne prononcera � aucun moment le terme �amnistie g�n�rale�. Il a effectivement �t� question de �concorde civile� et de �r�conciliation nationale� mais leur corollaire habituel qu’est l’amnistie g�n�rale semble avoir �t� effac� de son lexique. Simple oubli ou alors est-ce la cons�quence de la derni�re sortie de Abdelaziz Bouteflika au si�ge de l’UGTA, lorsqu’il avait annonc� dans son discours qu’il n’avait pas �de pr�rogatives pour d�cider du projet de l’amnistie g�n�rale� ? Rappelons �galement que cette question avait �t� occult�e lors de la derni�re rencontre des responsables de l’alliance pr�sidentielle. Sur un autre registre, la d�cision du RND de retirer ses �lus locaux de Kabylie a quelque peu d�teint sur cette reprise parlementaire. Prise mardi matin par Ahmed Ouyahia, cette mesure entre dans le cadre de l’application du protocole d’accord sign� entre les repr�sentants des arouch et le chef du gouvernement. Reste � savoir si cette d�cision visera �galement les d�put�s �lus en 2002 dans cette r�gion. �L’int�r�t de l’Alg�rie passe avant tout. Nous ferons preuve de discipline si notre parti nous demande de remettre notre mandat. En fait, nous sommes pr�ts � cette �ventualit�, pr�cisera Tayeb Mokadem, d�put� de Tizi-Ouzou et secr�taire du bureau du RND de cette wilaya. Pour sa part, Daho Ould Kablia, ministre d�l�gu� aux Collectivit�s locales, pr�cisera que le retrait de quelques �lus ne pouvait suffire pour organiser des �lections partielles, �le code communal est tr�s clair � ce sujet�.
T. H.

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