R�gions Centre : BEJAIA
Panique et des d�g�ts consid�rables � Bouhiane


Ce qui n’�tait qu’une vieille querelle entre les habitants du village de Bouhiane, relevant de la commune de Melbou, et un promoteur en agr�gat bas� sur les hauteurs du hameau pour une histoire de nuisance, a pris une tournure radicale, avant-hier, en d�but de journ�e, apr�s que M. Zidane, propri�taire du site en question, s’est pr�sent� en compagnie de ses ouvriers pour la r�ouverture de son entreprise, ferm�e depuis le 20 juillet 2003, suite � un mouvement de contestation de la population du village.
Trois camions semiremorques, deux v�hicules l�gers et des engins appartenant � l’investisseur ont �t� saccag�s par les villageois en col�re. Au moment o� nous mettons sous presse, la situation est quasiment � son comble ; les villageois et les partisans du promoteur se donnent � une violente rixe, aucune pr�sence des forces de s�curit� n’a toutefois �t� constat�e sur les lieux, mis � part deux �l�ments de la Gendarmerie nationale qui se sont pr�sent�s discr�tement et en tenue civile pour un constat des d�g�ts. “Nous ne pouvons intervenir dans pareille situation, toutes les autorit�s de la wilaya ont �t� saisies de l’affaire y compris la justice. Nous souhaitons que les choses ne s’empirent pas et que les esprits se calment”, nous dira � ce sujet le colonel Deramchia, chef du groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya de B�ja�a. Le t�l�phone de notre r�daction n’a pas cess� de sonner tout au long de l’apr�s-midi d’avant-hier, des citoyens de la localit� nous ont fait part de leur totale indignation face � cette situation et notamment � l’indiff�rence affich�e par les autorit�s locales face � ce drame qui risque d’entra�ner un bain de sang. La panique a investi tout le village, suite � la bagarre g�n�rale qui s’en est suivie entre les deux parties. Pour rappel, le propri�taire de la carri�re a poursuivi en justice tous les protestataires identifi�s qui ont �t� � l’origine de l’interdiction d’acc�s � son �tablissement. Les instances judiciaires de B�ja�a, de la Cour supr�me ainsi que les services de la wilaya ont chacune de sont c�t� ordonn� la r�ouverture de l’entreprise en question et donn� raison au promoteur. Seulement, aucune des administrations cit�es n’a daign� r�quisitionn� la force publique indispensable dans pareil cas pour d�blayer la route barricad�e depuis le mois de juillet 2003. Apr�s plusieurs recours, l’investisseur a d�cid� de se rendre justice lui-m�me, seulement les choses ont mal tourn�. Nous y reviendrons.
Kamel Gaci

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