R�gions Centre : UGTA DE DJELFA
Qu’attend-on ?


D�cid�ment, nul ne sait plus qui repr�sente qui au sein du syndicat des travailleurs de l’�ducation, ni m�me ce que l’avenir r�serve en retournements de situation ! Pour l’heure, le brouillard s’�paissit et la guerre des communiqu�s fait rage en l’absence d’une volont� d’arbitrer au sommet ce conflit qui dure depuis le 6 juin 2004, date � laquelle a eu lieu un regroupement de repr�sentants syndicaux qui a abouti � la d�cision d’installer une instance fort contest�e pour cause d’�lection entach�e d’irr�gularit�s, selon l’opposition, laquelle avance avoir saisi depuis la Centrale syndicale � travers plusieurs recours.
Devant le mutisme de la hi�rarchie syndicale, sur quelle base peut-on aujourd’hui accorder la l�gitimit� � l’une ou � l’autre des deux parties en adversit� ? D’un c�t�, une instance pr�sum�e l�gale, car ayant en sa possession un proc�s-verbal d'installation provenant de l’organique au niveau central. De l’autre, des sections syndicales venant de plusieurs organisations, d�ment l�gales, s’autoproclament aux lieu et place de cette instance qu’elles consid�rent inop�rante, puisque jusque-l� Alger n’a pas encore tranch� en mati�re de recours. Ce lundi, le lyc�e Noua�mi a �t� le th��tre d’un cafouillis � la limite du pugilat n’�tait la sagesse de quelques-uns de part et d’autre. Finalement, le bon sens a pr�valu et l’instance en question a choisi devant la forte opposition de faire lecture d’un communiqu� dans la cour, sur le terrain du stade de handball. Quant aux sections syndicales, toutes aussi renforc�es en sympathisants et d�termin�es � aller jusqu’au bout, elles ont pu lire leur communiqu� � l’int�rieur de la salle, r�serv�e on ne sait plus pour l’une ou l’autre des deux ailes. Dans le communiqu� des uns, il est d�nonc� la fuite en avant du directeur de l’�ducation devant l’escalade dangereuse que conna�t ce conflit. Ce m�me communiqu� fait en outre cas de l’implication de deux membres du secr�tariat/UGTA et de trois cadres syndicaux, en les d�signant nomm�ment comme �tant � l’origine des troubles et de la zizanie. En revanche, dans le communiqu� des autres, c’est le responsable de l’organique (central) qui est point� du doigt � cause de ses d�passements, pr�cis�ment le fait d’avoir dress� et sign� un PV qui cautionne aujourd’hui ce syndicat et pour avoir aussi r�cidiv� en usant des m�mes formes � propos de la commission des œuvres sociales. Une commission consid�r�e dans le communiqu� comme ill�gitime, car il est reproch� � ce m�me responsable la d�cision unilat�rale sans en r�f�rer � l’union territoriale Djelfa/UGTA � consulter au pr�alable. Les auteurs de ce communiqu� lancent un appel pressant au wali et � l’UGTA afin de trouver une issue favorable � ce probl�me qu’ils qualifient de parodie. Ils appellent au rejet des deux PV et � la r��lection des deux organes actuellement en place. Cette situation n’est pas sans rappeler le feuilleton que cette organisation a connu par le pass� o� le caract�re l�gal n’�tait pas reconnu � d’autres organes. On n’est pas encore sorti de l’auberge et l’imbroglio s’installe pernicieusement risquant de d�teindre sur les r�sultats futurs des diff�rents examens si l’autorit� ne reprend pas ses droits. La commission de wilaya charg�e de plancher sur les causes du d�sastre en termes de r�sultats dans ce secteur gagnerait peut-�tre beaucoup en lorgnant du c�t� de l’UGTA. A l’�vidence, ce ne sont pas des querelles d’Allemands, les enjeux attractifs sont a chercher dans ce qu'il y a d’int�ressant dans les œuvres sociales. C’est pourquoi il y a p�ril en la demeure en m�me temps qu’il y va du sort de milliers d’�l�ves !
Abdelkader Zighem

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