Actualit�s : SATISFAIT DES �QUILIBRES MACRO�CONOMIQUES, IL CRITIQUE LA LENTEUR DES REFORMES
Le oui mais du FMI


Le Fonds mon�taire international (FMI) �tablit un constat plut�t mitig� de la situation �conomique en Alg�rie. Si son directeur se dit satisfait des �quilibres macro�conomiques, il critique n�anmoins les lenteurs enregistr�es dans la mise en œuvre des r�formes. L’Alg�rie est somm�e de privatiser ses banques et Rodrigo Derato quitte Alger confiant : il affirme que tous les responsables rencontr�s lors de sa visite lui ont assur� que le processus ne tarderait pas � �tre mis en branle.
Le FMI a cependant une exigence : pas question de c�der les banques alg�riennes � des amateurs, il propose de le faire au profit d’"agents internationaux av�r�s". A l’issue des audiences que lui avaient accord�es le chef de l’Etat, le Premier ministre et le ministre des Finances, Rodrigo Derato, est ressorti confort� dans ses convictions : les autorit�s alg�riennes sont r�solument d�cid�es � privatiser les banques et les entreprises publiques, conform�ment aux directives du FMI. Cependant, le pr�sident de l’institution internationale n’est pas tr�s satisfait du rythme auquel elles se font. Ce qu’il pr�conise, c’est d’aller plus vite. Autre remontrance : le taux de ch�mage que le FMI a jug� trop "�lev�" en d�pit d’une croissance �conomique soutenue et des "bons �quilibres macro�conomiques". L’Alg�rie est �galement �pingl�e au sujet des d�penses publiques qui gagneraient � �tre plus rationnelles et plus "transparentes". Le FMI consid�re � cet effet que les recettes engendr�es par le secteur des hydrocarbures devraient servir � garantir une meilleure stabilit�. Au cours de la conf�rence de presse qu’il a anim�e avant de quitter Alger, le num�ro un du FMI a n�anmoins affirm� qu’il y avait "concordance de vues au sujet des progr�s accomplis par l’Alg�rie" et que la prudence dans l’�laboration de la loi de finances 2005 �tait justifi�e. Interrog�e au sujet du dernier rapport publi� par son institution et qui a �t� plut�t critique, Derato a insist� sur la n�cessit� de revoir le syst�me des imp�ts, mais surtout de trouver le moyen de faire baisser le taux de ch�mage. Ce sera les d�fis majeurs de l’Alg�rie", dira-t-il. Le FMI, dira-t-il, est dispos� � venir en aide aux autorit�s alg�riennes afin que des programmes d’assistance soient mis en place. Le gouvernement alg�rien a d�j� �mis le vœu d’�tre assist� pour la r�forme du syst�me bancaire, celle du syst�me d’imp�ts. Le FMI, quant � lui, s’inscrit dans une dimension maghr�bine et a sugg�r� de renforcer la coop�ration entre les pays maghr�bins, notamment en perspective des n�gociations pour la ratification de l’accord d’association avec l’OMC et l’Union europ�enne. Interpell� au sujet du remboursement par anticipation de la dette de l’Alg�rie, le patron du FMI a indiqu� que cette option �tait envisageable au regard de la bonne sant� financi�re de l’Alg�rie mais que cela ne d�pendait pas de son institution. Pour y avoir droit, l’Alg�rie devra n�gocier directement avec ses nombreux cr�anciers. Des propos qui vont dans le sens du rapport qui pr�conisait "une gestion saine des grandes ressources d’hydrocarbures, une politique macro�conomique prudente ainsi que des r�formes structurelles et institutionnelles permettraient � l’Alg�rie d’accomplir sa transition � une �conomie de march� et de stimuler l’investissement priv� afin de diversifier l’�conomie et cr�er des emplois".
Nawal Imes

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