Actualit�s : LE PORTE-PAROLE DU PARTI L'A D�CLAR�
“Le FFS refuse de retirer ses �lus de la Kabylie”


Dans un entretien accord� au quotidien Libert� dans son �dition du jeudi, le secr�taire national du Front des forces socialistes, Ali Laskri, revient sur la question du retrait des �lus de la Kabylie en rappelant la d�cision souveraine du parti de participer aux �lections locales d’octobre 2002.
"Nous assistons actuellement � une op�ration combin�e contre le FFS mais nous disposons de beaucoup de ressources pour y faire face", a soulign� Ali Laskri avant d’ajouter : "Il vaut mieux �tre �lu par quelques citoyens que d’�tre d�sign� par tout le syst�me." Ceci en r�f�rence aux diff�rentes combinaisons manifest�es sur le champ politique, la nouvelle "alliance pr�sidentielle" compos�e, selon le secr�taire national, par le FLN, le RND, le MSP, les arouch et l’UGTA. Retirer une quinzaine d’�lus en Kabylie "pour pr�tendre r�gler une crise nationale profonde rel�ve d’une infirmit� politique chronique", a-t-il affirm� avant de rappeler par cette m�me occasion la demande de son parti, celle de la dissolution de toutes les assembl�es et pr�parer pour le mieux "une v�ritable transition d�mocratique" en r�unissant toutes les conditions. C’est la condition sine qua non pour "mettre en place des institutions cr�dibles, l�gitimes et repr�sentatives." En commentant le dialogue pouvoir-arouch, le porte-parole du FFS accuse le chef du gouvernement d’exceller "dans l’art de l’intrigue et de la diversion politique" car l’accord conclu derni�rement "est une tentative de r�animation d’une structure finissante et dont les �chos ne d�passent pas les laboratoires de la police politique". Le qualificatif "dialogue" ne convient pas, selon Ali Laskri, car il s’agit d’une "rencontrebilan- inventaire d’une structure qui avait pour mission unique de dissoudre les diff�renciations politiques dans cette r�gion pour mieux la soumettre aux desseins du pouvoir". Plus loin encore, il qualifie le groupe des dialoguistes de "groupe de faux d�l�gu�s dont les caract�ristiques t�moignent d’une r�gression politique et intellectuelle les plus inqui�tantes." Abordant la position de son parti sur l’amnistie g�n�rale que veut imposer le pr�sident de la R�publique, il s’interroge : "Comment peut-on parler d’amnistie g�n�rale en l’absence de libert�s individuelles et collectives ?" La v�ritable r�conciliation doit se faire entre l’�tat et le peuple et doit passer par la restitution des droits politiques, �conomiques, sociaux et culturels. La vision du vieux parti de l’opposition d’une r�conciliation g�n�rale �tale un d�bat aussi large qu’il atteindra tous les partis politiques et permettra aux Alg�riens de "conna�tre les commanditaires d’une crise sanglante dont ils ne sont ni responsables ni b�n�ficiaires".Pour ce qui est du r�f�rendum envisag�, cette proc�dure est "politiquement inadmissible" par le FFS qui qualifie la d�marche pr�ch�e par le chef de l’�tat de tentative d'acquittement des responsables des crimes politiques et �conomiques commis contre les richesses et l’int�grit� du peuple alg�rien. "La r�conciliation et la paix ne peuvent se faire que si la politique est restitu�e � la soci�t� et si elle s’exerce dans un cadre d�mocratique", conclut le porte-parole du FFS.
Synth�se Ilhem Tir

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