Actualit�s : SON PROC�S A EU LIEU CE 8 MARS
12 ans de r�clusion criminelle pour la fausse mendiante de Bouira


Le 10 juillet 2004, nous faisions �tat d’une femme qui s’est faite passer pour une mendiante afin de s’introduire dans une maison, situ�e au niveau de la cit� des 200-Logements de Bouira, avant de s’en prendre � la propri�taire en la blessant avec deux coups de couteau, l’un au thorax et l’autre au ventre, pour lui voler ses bijoux.
Le lendemain, lors de l’enqu�te d�clench�e par les policiers, ceux-ci, par un pur hasard, apprirent par la bouche de la petite fillette de la propri�taire que la femme de la veille, qui �tait v�tue d’un djilbab n’�tait autre que leur voisine en l’entendant parler de tata H. La suite �tait facile pour les policiers, puisque apr�s quelques minutes de l’interrogatoire, K. F. a fini part reconna�tre les faits. Hier, lors de son proc�s qui se tient dans le cadre de la session criminelle de la cour de Bouira, K. F., 21 ans, a beau expliqu� son geste en disant que c’�tait suite � des menaces d’un bijoutier � qui elle avait vol� une bague et qui menac�e de d�poser une plainte au cas o� elle ne l’aurait pas pay�, mais le procureur de la R�publique �tait rest� intransigeant, en maintenant tous les chefs d’inculpation retenus contre elle, � savoir tentative d’homicide volontaire avec pr�m�ditation, et vol qualifi�. Lors des plaidoiries, les avocats de la pr�venue ont essay� de minimiser l’affaire surtout que, heureusement d’ailleurs, la propri�taire s’en �tait sortie vivante apr�s plusieurs mois de convalescence, en se basant sur la condition sociale de leur cliente, issue d’une famille tr�s pauvre et compos�e de sept filles orphelines de p�re en r�clamant des circonstances att�nuantes pour leur cliente surtout que le proc�s, diront-ils, co�ncide avec la f�te du 8 Mars. Pour sa part, le procureur de la R�publique, imperturbable, d�montrera la responsabilit� pleine et enti�re de la pr�venue dans cette affaire et par cons�quent r�clamera la peine � perp�tuit�. Apr�s les d�lib�rations, la pr�venue K. F., reconnue coupable, mais b�n�ficiant quand m�me de circonstances att�nuantes, fut condamn�e � 12 ans de r�clusion criminelle.
Y. Y.

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