Sports : DE PARTOUT...

TUNISIE
Andrey n’entra�nera plus l’EST

Le Suisse Claude Andrey a �t� limog� de son poste d'entra�neur de l'Esp�rance Tunis, a annonc� hier la presse tunisienne. C'est le Tunisien Larbi Zouaoui, directeur technique, qui assurera la pr�paration de l'�quipe de l'Esp�rance pour le prochain match du Championnat de Tunisie pr�vu jeudi 10 mars contre l'Olympique de B�ja.

Claude Andrey, 54 ans, avait exerc� au FC Sion et au FC B�le, en Suisse, avant une carri�re africaine qui l'avait men� au Cameroun o� il a entra�n� le Tonnerre de Yaound�, puis en R�publique D�mocratique du Congo, avant un retour en Europe par la Gr�ce. Il avait �t� recrut� pour un an en septembre dernier mais le mauvais score des "Sang et Or", battus dimanche � Khartoum par Al Hilal (2-0) en match aller de la Ligue des Champions, a pr�cipit� son d�part. L'EST, 4e du Championnat actuellement, n'a marqu� aucun but lors de ses trois derni�res rencontres, d'o� une s�paration "� l'amiable" avec Andrey.

GRECE
“Matches truqu�s”, le scandale
Le pr�sident de l'organisme public grec des paris sportifs (Opap), Anestis Philippid�s, s'est dit "convaincu" que des matches �taient truqu�s dans le championnat de Gr�ce de football, dans une interview � une radio de Salonique (nord) reprise hier par toute la presse grecque. "Avec ce qui se passe, j'ai moi aussi la conviction qu'il y a des matchs truqu�s dans le championnat de Gr�ce, affirme Philippid�s. Je ne peux pas le prouver, et je crois que c'est quelque chose qui est tr�s difficile � prouver", a-t-il toutefois ajout�. Le pr�sident de l'Opap, qui s'exprimait lundi au lendemain d'un match de premi�re division qu'il avait suivi � Salonique entre le PAOK Salonique et l'Olympiakos du Pir�e, a mis directement en cause l'arbitrage de cette rencontre, conclue par un match nul (1-1). "D'apr�s ce que j'ai vu de l'arbitrage, je suis s�r que nous n'avons pas un football propre (...), les performances de l'arbitre (Christoforos Zographos) confirment les accusations du pr�sident du PAOK, Giannais Goumenos, qui a jug� qu'il �tait en service command�", a affirm� M. Philippid�s. La justice grecque a ouvert une enqu�te fin f�vrier sur d'�ventuels matches arrang�s, � la suite d'un scandale identique survenu dans le football allemand qui a abouti � l'incarc�ration de l'ex-arbitre Robert Hoyzer et � la suspension de trois autres arbitres. Hoyzer avait indiqu� aux enqu�teurs que les championnats grec et autrichien �taient �galement l'objet de manipulations. En outre, des responsables de l'UEFA se sont rendus en Gr�ce la semaine derni�re pour enqu�ter sur d'�ventuels "arrangements" concernant un match remport� par le club grec du Panionios d'Ath�nes face au Dinamo Tbilissi (5-2), le 1er d�cembre dernier. Ils ont notamment interrog� � Ath�nes des dirigeants et des joueurs du Panionios. Selon un responsable du club, les inspecteurs de l'UEFA ont �galement pos� des questions sur l'arbitrage en Gr�ce et sur les sept titres d'affil�e de l'Olympiakos du Pir�e.

FRANCE
“Transferts ill�gaux”, la suite du feuilleton PSG L'ancien pr�sident du Paris-SG (1re div. fran�aise de football) Charles Bi�try (ao�t � d�cembre 1998) a �t� entendu lundi comme t�moin assist� par le juge Renaud van Ruymbeke dans l'enqu�te sur les transferts douteux du PSG, a-t-on appris aupr�s de son avocat Me Patrick Maisonneuve. Le juge a essentiellement interrog� l'ancien pr�sident sur les conditions de son arriv�e � la t�te du club et sur le fonctionnement du PSG, a indiqu� Me Maisonneuve. Le t�moin assist� est un statut hybride entre le mis en examen contre lequel il existe des indices graves et concordants et le t�moin simple contre lequel ne p�se aucune charge. Ce statut ne pr�juge pas de l'absence de poursuites �ventuelles contre M. Bi�try dans ce dossier. Les juges Renaud van Ruymbeke et Fran�oise Desset sont charg�s d'enqu�ter depuis le 3 janvier sur les malversations pr�sum�es � l'occasion de transferts de joueurs du Paris SG. Cette enqu�te porte sur une trentaine de transferts pendant la p�riode 1998-2003. Les deux magistrats proc�dent depuis plusieurs semaines � un tour d'horizon des acteurs du dossier: le 1er f�vrier, l'actuel pr�sident du club, Francis Graille, est ainsi venu au p�le financier du palais de justice de Paris confirmer sa constitution de partie civile. Laurent Perp�re, pr�sident du PSG de d�cembre 1998 � juin 2003, avait quant � lui �t� entendu comme t�moin assist� le 7 f�vrier. Le groupe Canal+ (filiale de Vivendi Universal), qui d�tient la majorit� du capital du Paris SG, et le club se sont constitu�s partie civile dans ce dossier. Ils ont d�j� apport� leur concours aux juges en leur fournissant de nombreuses pi�ces, tels que des contrats d'agents de joueurs ou des documents comptables, �vitant ainsi une perquisition au si�ge du club. L'enqu�te pr�liminaire de six mois qui a pr�c�d� l'ouverture de l'information judiciaire n'avait pas mis au jour de malversations, mais avait d�voil� des montages financiers complexes, accompagn�s de commissions �lev�es, laissant supposer de possibles commissions occultes, les r�tro-commissions. Au cœur de ces transferts, se trouvent les agents qui, mandat�s par un club ou un joueur, finalisent ces contrats. Les juges ont r�cemment lanc� des commissions rogatoires internationales en Suisse et � Monaco notamment pour �tudier les sommes ayant transit� sur les comptes bancaires de plusieurs agents de joueurs. Parmi les transferts cit�s, figurent celui du Br�silien Ronaldinho. Ceux de l'Italien Marco Simone, de Nicolas Anelka, St�phane Dalmat ou encore de Peter Luccin, devraient �galement �tre d�cortiqu�s.

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