Actualit�s : TOM. C. KOROLOGOS, AMBASSADEUR DES �TATS-UNIS EN BELGIQUE, AU "SOIR D'ALG�RIE"
“Les relations avec l’Alg�rie sont importantes...”
De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari


D�tendu et s�r de ses analyses, l’ambassadeur des USA � Bruxelles, rassur� et content parce qu’il a �t� l’une des pi�ces ma�tresses de la r�ussite de la visite du pr�sident am�ricain en Europe — c’est d’ailleurs � l’ambassade des States dans la capitale europ�enne que G. Dabeliou Bush passera les deux nuits de son s�jour bruxellois — est mesur� mais, n�anmoins, ferme.

“A proprement parler, il n’y a jamais eu de crise entre nous et l’Europe. Sur le dossier irakien, c’est vrai, nous avons beaucoup diverg�... Cependant, estimera- t-il, il me semble que le terme de querelle de famille” est beaucoup mieux appropri� que celui de “crise” Sur le futur des relations entre les Etats-Unis et l’Europe, M. Tom C. Korologos reste tout de m�me tr�s nuanc� : “Non ! notre attitude par rapport � l’approche des grands enjeux internationaux n’a pas chang�.” M�me s’il est vrai, rel�vera-t-il, que “nous revenons vers une diplomatie plus traditionnelle que cela n’a �t� le cas durant la guerre d’Irak”. Par contre, sur le projet am�ricain dit GME ou GMO (Great Meadle East), l’ambassadeur am�ricain en poste dans la capitale europ�enne croit dur comme fer qu’“Am�ricains” et “Europ�ens” sont sur la m�me longueur d’onde. “Lors du voyage de G. Bush, ici, pr�cise-t-il, il est apparu une approche commune concernant les r�formes � entreprendre dans cette partie du monde.” M. Korologos ne manquera toutefois pas de mettre en exergue que “les r�formes et la d�mocratie doivent �tre d’essence et d’inspiration internes et non pas impos�es de l’ext�rieur”. “Maintenant” et alors que la page pleine de discordances de l’Irak est tourn�e, “je constate, tiendra- t-il � mentionner, que plusieurs d�fis attendent les USA et l’Union europ�enne”. Parmi eux, le diplomate citera “le terrorisme”, “l’Iran”, “le Liban”, “la Syrie”, le conflit “isra�lo-palestinien”... Concernant le terrorisme, T. C. Korologos commencera par dire qu’“aucune r�gion au monde ni aucun pays ne sont immunis�s contre ce ph�nom�ne. De ce fait, argumentera-t-il, les Etats- Unis aideront tout pays qui lutte contre le terrorisme.” “L’Alg�rie a travers� une p�riode difficile”, elle a eu � conna�tre les affres du terrorisme pendant une longue �tape”, a-t-il tenu � valoriser. Sur notre pays, M. Korologos ne tarit pas d’�loges. “Les USA, confiera-t-il, consid�rent que la relation avec l’Alg�rie est importante.” “La visite entam�e par notre ex-secr�taire d’Etat aux affaires ext�rieures, M. Colin Powell (mai 1984, ndlr) avait, pr�cis�ment, pour objectif de rappeler l’importance et l’exemplarit� des liens multiformes qui unissent notre pays � l’Alg�rie.” A une question relative � la tenue du prochain Sommet de la Ligue arabe � Alger, T. C. Korologos p�sera ses mots avant de l�cher : “Si le Sommet va dans le sens des r�formes du monde arabe et du processus de d�mocratisation des r�gimes de cette r�gion du monde, nous ne pouvons alors que nous r�jouir de sa r�ussite.” De fa�on plus g�n�rale et concernant la r�gion du Maghreb, l’ambassadeur US n’oubliera pas de mentionner que si “la lutte contre le terrorisme constitue un objectif prioritaire, d’autres relations nous unissent avec le Maghreb”. Revenant sur l’Iran, l’ambassadeur am�ricain ne manquera pas de constater que concernant ce dossier, “les Am�ricains et le pr�sident G. Bush n’ont pas rejet� les propositions europ�ennes concernant une approche commune avec T�h�ran”. “Beaucoup de gens nous accusent, dira-t- il, rus�, d’�tre des unilat�ralistes, alors que sur l’Iran nous venons de prouver que nous n’�tions pas contre une approche multilat�rale”. “Aux Europ�ens, nous dirons, tout de m�me, faites confiance, mais v�rifiez, n�anmoins !” A. M.

 

Tom C. Korologos est un s�rieux “client”...

En effet, ce diplomate chevronn�, n� � Salt Lake City en Utah en 1933, pr�sente un CV impressionnant. Conseiller durant de longues ann�es du S�nat, il a �t� assistant de deux pr�sidents en exercice. T. C. Korologos a, tour � tour, �t� directeur des relations avec le Congr�s pour le compte de Ronald Reegan (1980- 81), directeur des relations avec le Congr�s de la commission bipartisane (commission Kissinger) sur l’Am�rique centrale. Il fut, �galement, haut conseiller du s�nateur Bob Dole lorsque celui-ci brigue le mandat pr�sidentiel. Il a aussi servi sous les administrations Nixon et Ford, essentiellement, comme assistant-adjoint au pr�sident pour les affaires l�gislatives. Tom C. Korologos �tait, tout r�cemment encore, avant de rejoindre son poste � Bruxelles, “haut repr�sentant de l’Autorit� provisoire de la coalition � Baghdad. Avant cela, il �tait membre de la commission am�ricaine en mati�re de diplomatie publique ainsi que du Broadcasting Board of Governos. Cette derni�re institution a juridiction sur tous les programmes radio et TV non militaires du gouvernement am�ricain � l’�tranger. Ce septuag�naire qui repr�sente Bush dans la capitale europ�enne a �t�, entre autres, officier de la US Air Force (1956 et 1957) et journaliste au New-York Herald Tribune , The long Island Press, The Salt Lake Presset Associated Press.
A. M.

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