Actualit�s : TRANSPORT A�RIEN
Le priv� interdit d’activit�


Le ministre des Transports a confirm�, jeudi, lors d’une s�ance pl�ni�re de l’APN consacr�e aux questions orales, la d�cision prise par les pouvoirs publics au lendemain du krach financier de la compagnie a�rienne Khalifa Airways. �La cr�ation d'une compagnie a�rienne priv�e n'est pas � l'ordre du jour�, a annonc� Mohamed Maghlaoui en r�ponse � une question orale de Mohamed Djema�, d�put� ind�pendant de la wilaya de T�bessa, qui relevait les retards incessants d’Air Alg�rie.
En guise d’explication, le ministre des Transports a ajout� que l’Etat a pr�f�r� miser sur la relance de la compagnie nationale en proc�dant au renouvellement de sa flotte. �Le renouvellement de la flotte d'Air Alg�rie est en cours et d'ici � fin 2005, l'�ge moyen des appareils de la compagnie sera de 3,5 ans � peine�, notera-t-il en ajoutant que cette strat�gie lui permettra d’�tre pr�te � faire face � la concurrence lors de la r�ouverture au priv� du secteur du transport a�rien. Maghlaoui n’a toutefois pas annonc� de date pr�cise quant � cette reprise. Il y a tout de m�me lieu de noter, m�me si le ministre de tutelle n’en a pas fait �tat jeudi dernier, que les pouvoirs publics comptent �galement miser sur le red�ploiement de Tassili Airlines. Tassili Airlines, soci�t� mixte entre Air Alg�rie et Sonatrach, doit �tre reprise ces prochaines semaines par la compagnie p�troli�re qui pr�voit d’y investir plusieurs millions de dollars. A moyen terme, Tassili devrait d’ailleurs �tre la premi�re concurrente d’Air Alg�rie. Cette s�ance pl�ni�re, consacr�e aux questions orales aux membres du gouvernement, a �galement vu l’intervention du ministre de l’Habitat. Interpell� par Abdelkrim Benmebarek, d�put� FLN d’Alger, au sujet de la prolif�ration des bidonvilles dans l’ensemble de la capitale — prolif�ration qu’il met sur le compte d’une mafia organis�e — Mohamed Nadir H’mimid r�pondra, sans convaincre r�ellement, que durant les 5 derni�res ann�es l’Etat avait redoubl� d’efforts pour juguler ce ph�nom�ne. Selon lui, la loi permet aux autorit�s locales de d�truire, �sans avoir recours � la justice�, toute construction n’ayant pas fait l’objet d’une d�livrance d’un permis de construire. Les chiffres avanc�s par ce ministre sont � eux seuls la preuve d’une r�elle catastrophe : �Lors d’une op�ration qui s’est d�roul�e en juillet 2003 au plan national, nous avons recens� 520 900 baraques situ�es dans 379 sites.�
T. H.

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