Actualit�s : CONF�RENCE DE PRESSE DE ALI LASKRI ET KARIM TABOU (FFS)
“Le FFS n’est pas le FIS bis”


Quelle serait la r�action du FFS face aux mesures prises par le pouvoir pour r�voquer les indus-�lus, laquelle d�marche passera par la promulgation d’un d�cret de dissolution des assembl�es �lues en Kabylie ? Quelle est aussi la strat�gie d�velopp�e par ce parti pour faire face � ce qu’il appelle “un �ni�me coup de force et un attentat contre le d�bat d�mocratique” ? Ali Laskri et Karim Tabou, respectivement premier secr�taire et secr�taire national charg� de la communication, ont tent� de situer “les v�ritables enjeux qui entourent l’actualit� politique dans la r�gion de Kabylie” et d’interpeller l’opinion nationale “sur la volont� d�lib�r�e de relancer la violence dans cette r�gion”.
Les propos tenus par ces deux cadres du parti, au cours de la conf�rence de presse tenue en marge du regroupement, d’hier vendredi � huis clos, des �lus locaux (APC, APW) de la wilaya de Tizi-Ouzou dans la ville de Larba� Nath-Irathen, illustrent, � merveille la riposte qu’engagera le FFS, face � un �tat de fait apparent, l’organisation des partielles en Kabylie. “Nous sommes un parti l�galiste qui a r�affirm� son principe cardinal, en respectant les lois, m�me quand elles sont promulgu�es par un r�gime incapable de les respecter. Le message est re�u cinq sur cinq. Un travail de sensibilisation se fera � l’endroit de nos �lus”, temp�tent-ils. D�cod�, le FFS acceptera-t-il la mort dans l’�me, la d�marche du pouvoir dans le r�glement de la crise de Kabylie ? Karim Tabou situe les enjeux : “Le FFS n’est pas le FIS-bis, nous sommes conscients de la finalit� de cet �ni�me acte de provocation contre le citoyen d’abord et le parti ensuite. Le FFS fait sa diff�rence en privil�giant l’action non violente et de proximit� avec la population, contrairement � ceux qui font des conclaves sousterrains en s’attribuant le caract�re �vocateur de porte-parole du gouvernement”. Les �lus n’appr�cient gu�re qu’on leur dicte leur conduite et ne veulent m�me pas entendre parler “du caract�re l�gal ou ill�gal du d�cret”. “Le FFS n’y tient m�me pas compte. L’opinion a constat� la double tonalit� dans le discours officiel. La promulgation du d�cret n’engage que son annonciateur, le secr�taire g�n�ral d’un parti politique (FLN, ndlr)”. Invit� � se prononcer sur l’�ventualit� de dissolution des assembl�es, Tabou dira que “c’est un acte hors-la loi, une action combin�e, men�e par les d�membrements du r�gime contre le FFS. Nous les qualifions de coup de force. Cela va nous amener � continuer notre combat pour rendre impossible, par toutes les voix l�gales, ce coup de force, impos� contre la volont� populaire”. S’agissant de la participation aux prochaines partielles, M. Laskri affirme que cette question sera tranch�e au sein des structures organiques et judiciaires du parti. Alors le FFS continuera-t-il � se rebeller contre les accords pouvoi-rarouch ? Tabou n’est pas rest� avare quand il vilipende les repr�sentants du mouvement citoyen. “Le dialogue, c’est un dispositif de charg�s de mission servant � organiser le d�sordre en Kabylie, pour ne laisser aucune chance � la r�habilitation du politique”, quant aux “acquis”, l’orateur, parle de “simple effets d’annonces pour donner la chance � une structure qui n’a aucune r�sonance politique de recruter autour d’elle de charlatans excellant dans la sorcellerie politique”.
J-L. Hassani

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