L’APC de Souk-Ahras n’est pas pr�s de red�marrer, la situation s’aggrave de jour en jour, et il ne faut pas �carter l’�ventualit� d’une intervention du minist�re de l’Int�rieur qui, probablement, d�cidera la dissolution pure et simple de cette institution. En effet, cette assembl�e �lue, cens�e veiller au d�veloppement, lancer des projets, r�gler les probl�mes des citoyens et g�rer une ville qui compte plus de 120 000 habitants est bloqu�e depuis 3 mois.
Aucune d�lib�ration, aucune d�cision, aucune action sur le terrain ; en somme, une APC fant�me dont le si�ge imposant grouille de monde mais qui en r�alit�, est en panne. Tout est bloqu�, l’activit� des commissions install�es apr�s bien des p�rip�ties et des deals entre les diff�rents partis politiques (FLN, Islah, MSP, RND et ind�pendants) repr�sent�s au niveau de cette assembl�e est gel�e et le quotidien des citoyens s’en ressent, les d�l�gations au niveau des cit�s ne fonctionnent plus et chaque formation politique rejette la responsabilit� sur l’autre, le d�part du pr�sident de l’APC est avanc� comme pr�alable � toute proposition de solution � la crise. En r�alit�, � travers cette situation, chaque �lu vise un poste qu’il veut occuper, le m�me poste est convoit� par un autre �lu, les app�tits s’aiguisent et les ambitions des uns et des autres deviennent d�mesur�es ; la situation devient explosive et risque de provoquer des manifestations populaires. Pendant ce temps, c’est la d�bandade, les employ�s de l’APC, conscients qu’il n’y a plus aucune forme de contr�le sur eux n’en font plus qu’� leur t�te : absent�isme, heures de travail r�duites et insubordinations. Le club de r�flexion et d’initiative de Souk-Ahras (CRI) a �crit � tous les �lus pour leur demander de d�passer leurs diff�rends en faisant appel � leur sagesse, et ce, dans le but de voir l’APC reprendre ses activit�s normalement. La commune de Souk- Ahras accuse beaucoup de retard en mati�re de d�veloppement mais apparemment cette initiative n’a pas abouti. Les citoyens ne veulent plus entendre parler de cette APC cens�e r�gler leurs probl�mes quotidiens, mais qui en d�finitive, leur empoisonne la vie en bloquant tout. “Mais pourquoi donc, avons-nous d�pens� de l’argent pour faire �lire des gens qui continuent � �tre pay�s pour un travail qu’ils ne font pas mais, qui en plus, emp�chent l’APC de fonctionner normalement ?” Nous d�clare un citoyen exc�d�. La tutelle, elle, n’est pas intervenue � ce jour, elle se compla�t dans le laxisme des plus dangereux qui pourrait d�boucher sur une situation tr�s regrettable pour les uns comme pour les autres.
M. R.

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